
Avec l’histoire de « Drouot, le héros lorrain de Napoléon », on a suivi aussi l’épopée de Napoléon sur cette conférence présentée par l’historien Marin MENZIN, qui a eu lieu le 18 mars dernier à la Ferme du Charmois, comme partie du cycle de manifestations liées à l’exposition « Vandoeuvre à l’époque de la Révolution et de Napoléon ».
Dans cette conférence, on apprend que Antoine DROUOT , le « Sage de la Grande Armée », est né à Nancy, de parents boulangers. Elève brillant, il était initialement attiré par la vie religieuse, mais la mort de son frère aîné l’a poussé à choisir une carrière militaire. Il passe alors le concours pour entrer dans l’artillerie à Châlons-sur-Saône, où son esprit brillant a conquis le respect de son examinateur, le célèbre mathématicien et astronome Laplace.
De l’école militaire, il est envoyé rapidement aux armées révolutionnaires (1793). Il participe à plusieurs batailles en France et en Europe, se distinguant par son talent dans le placement de l’artillerie. Après, dans l’armée napoléonienne, il rencontre Napoléon lors de la bataille de Wagram (1809) qui, impressionné par ses compétences, l’a intégré à son état-major, et ensuite en a fait son aide de camp.
Drouot a été fidèle à Napoléon, en le suivant de Wagram à Waterloo, et en ayant un comportement exemplaire lors de la retraite de la Russie. À Hanau, selon Napoléon, par son sang-froid et le positionnement de l’artillerie, il a été le vrai vainqueur de la bataille, qui a sauvé l’armée impériale après Leipzig. Il a aussi accompagné Napoléon à l’île d’Elbe, où il est devenu gouverneur.

Après la chute de l’Empire, Drouot est retourné dans sa ville natale, Nancy, où il a vécu modestement, rejetant les honneurs et devenant un bienfaiteur pour les plus démunis. Il est décédé affaibli et aveugle le 24 mars 1847 et a été inhumé au cimetière de Préville, à Nancy.
En hommage au Général Drouot, la ville de Nancy a installé sur le cours Léopold une statue réalisée par le sculpteur Pierre-Jean DAVID d’ANGERS et coulée chez le fondeur Simonet (1854).
Merci à M. Marin MENZIN pour cette excellente conférence !
Photos : Bertille VON HATTEN
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