Marie-Madeleine Naudon nous invite à la réflexion avec ces 2 énigmes. Quelqu’un a une idée pour les résoudre ?
Enigme 1 :
Dans une autre contrée, plus lointaine et plus sauvage, le fou du roi a été condamné à mort. Le choix du supplice lui est offert mais il est peu large : pendaison ou noyade. Le condamné doit déclarer quelque chose : si ce qu’il affirme est vrai, il sera pendu; et si c’est faux, il sera noyé. Mais notre fou a trouvé une affirmation qui empêchera qu’on l’exécute. Comment s’y prend-il? Que déclare-t-il?
Enigme 2 :
Je suis là sans exister
et pourtant j’ai un nom
si tu tombes tu ne peux m’éviter
je ne te quitte jamais
et nous aurons toujours le même sort…
SOLUTION
1 : Le condamné sait que , s’il dit vrai, il sera pendu, tandis que s’il dit faux, il sera noyé. Il déclare alors : » Je serai noyé ».
Il devient impossible d’appliquer une sentence.Le condamné ne peut être noyé que s’il dit faux : or, il a déclaré qu’il allait être noyé, il a dit vrai. Impossible de le noyer.
Le pendre? Pour cela, il faudrait qu’il ait dit vrai; or, il s’est trompé puisqu’il a dit qu’il serait noyé. On ne peut pas non plus le pendre.
2 : C’est l ‘ombre.
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Je crois avoir la solution de l’énigme 2…mais il me reste l’ombre d’un doute…