Fin du périple en Chine continental et retour à Hong Kong pour Claire Brunner : le printemps est en avance par rapport à la Lorraine !

Nous poursuivons votre voyage dans le village touristique de Xingping.

Xingping, le village.

Tout autour, des « pains de sucre » ceinturent la ville traversée par la rivière.

Xingping depuis la fenêtre de l’auberge ; croquis au feutre.

Notre ami Baï nous suggère de grimper sur le pic qui domine la ville. La montée est rude. Des escaliers, puis des marches qui s’estompent, et on finit avec des échelles.
Ouf ! Trop heureux d’être parvenus au sommet ! La vue récompense l’effort de la montée.

Xingping depuis le Pic.

C’est devenu une mode pour les jeunes chinoises de se faire photographiées à côté des cormorans pêcheurs en costume local, puis d’envoyer les photos sur les réseaux sociaux. Elles paradent sur les bateaux de bambou. Dès lors, les magasins où on peut louer des costumes locaux se sont multipliés.

Les belles photographiées.

Le lendemain, Bai nous propose de randonner tous les trois dans le parc naturel des Monts du Guangxi, classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.
Nous quittons Xingping, pour nous enfoncer dans le parc, mais jamais très loin de la rivière. Peu à peu les touristes diminuent ; puis nous sommes seuls.

Randonnée le long de la rivière Li.

Tout à coup, nous entendons de la musique. Des cymbales et un son qui rappelle une bombarde bretonne. Nous sommes près d’un village. On s’approche. On suit la musique à travers des ruelles. Des musiciens sont attablés.
Une fête ? Des bassines avec de la viande sont disposées. On nous accueille avec des gâteaux. Mais Bai ne nous suit pas.
On reste un moment, puis on finit par le rejoindre. C’est là qu’il nous dit qu’il s’agit….d’un enterrement – Le mort est dans la maison d’à côté.

Randonnée le long de la rivière Li. Une fête ? Non !

Nous quittons à regret la Chine populaire, Nous conservons le souvenir de l’accueil chaleureux des gens ; jamais un regard hostile. Des contrôles fréquents, mais la sécurité partout.
Fin mars, le printemps éclate partout dans les jardins de Hong kong. Chez nous en Lorraine, ce sera un peu plus tard.

Printemps à Hong kong.

Texte et Photos : Claire Brunner

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Ce chapitre du voyage en Chine de Claire Brunner parle de Yangshuo, de ses champs de colza et des radeaux de bambou sur la rivière Li.

Arrivés à Yangshuo, nous randonnons autour de la petite ville. On découvre que les gens circulent beaucoup en vespas, toutes électriques et toutes protégées par d’immenses parapluies.

Campagne autour de Yuangshuo (vespa, parapluies).

La culture du colza, dont on mange aussi les feuilles en Chine, a un mois d’avance sur nos campagnes en Lorraine.

Colza

Les gens des campagnes ont compris l’intérêt du tourisme et des promenades en radeau de bambou, au besoin sous d’immenses Parapluies.

Campagne autour de Yangshuo (radeau)
Promenade en radeau

D’ un seul coup, nous avons été pris sous un énorme orage. Pas moyen de faire demi-tour. Des trombes d’eau se déversent sur nous, tandis que sous le déluge les bateliers continuent imperturbables de faire avancer leur radeau, (là, pas de photo possible !), nous cherchons en vain un refuge … Nous finirons par trouver une auberge. Et là, sur la photo suivante, c’est notre repas qui est dans l’épuisette. Une ½ H plus tard, la carpe et sa farandole de légumes sont dans notre assiette.

La carpe ; notre repas

Texte et Photos : Claire Brunner

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La descente de la rivière Li en bateau de croisière, illustrée par des photos et des aquarelles, est l’étape du voyage en Chine de Claire Brunner présentée dans ce chapitre.

Le 13 Mars, descente de la rivière Li en bateau de croisière. Celle-ci dure à peu près 4 heures de Guilin à Yangshuo. (environ 60 km).
Les monts du Guanxi en « pains de sucre » sont parmi les paysages les plus célèbres de Chine. Les touristes (tous Chinois, sauf nous), sont très nombreux, sur de grands bateaux qui se succèdent en chapelets ou sur des radeaux de bambou.
La rivière Li est un affluent de la Rivière des perles (Xi Jiang) qui se jette en Mer de Chine à Guangzhou (Canton)
Moi je reste à l’intérieur du bateau et Gilles et Baï montent sur le pont. J’ai une table devant moi. Je ne tarde pas à sortir mon matériel d’aquarelle.

Descente de la rivière Li depuis Guilin
Descente de la rivière Li de Guilin à Yanshuo. Aquarelle
Descente de la rivière Li – Aquarelle.
Descente de la rivière Li depuis Guilin
De Guilin à Yangshuo. Aquarelle.
Descente de la rivière Li.
Billet de 20 yuans

Les monts du Guanxi sont tellement célèbres en Chine qu’ils figurent même sur les billets de 20 yuans !
Trois joyeuses copines ! Les guirlandes de fleurs sont vendues dans les campagnes.

Descente de la rivière Li – touristes.
Descente de la rivière Li – touristes
Descente de la rivière Li – aquarelle

 

Texte et Photos : Claire Brunner

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Claire Brunner poursuit son voyage en Chine, qui lui sert d’inspiration pour les aquarelles montrées ici. Ce chapitre décrit son départ de Hong Kong et son arrivée en Chine continentale.

« 11 Mars 2025 – Un moment fort, très attendu pour nous ! Départ avec notre ami Baï pour la Chine continentale. Nous prenons d’abord un bus puis un taxi, puis nous passons la douane. Multiples contrôles. La gare de Shenzen est un CHOC POUR NOUS ! Sans Bai, que ferions-nous ?

Gare de Shenzhen – affichage des trains

Nous prenons le TGV en direction de Guilin dans le Guangxi. Avant de monter dans le train, Les bagages sont scannés comme dans les avions ou dans les grands Musées. Gilles avait laissé sa bombe à raser dans la valise = DIRECTION POUBELLE !

En route, on découvre des ceintures maraîchères autour des petites villes et des bassins ou l’on élève des poissons. Le train est rapide, et les photos sont floues.

Guilin sous la pluie.

Guilin sous la pluie. 2 millions d’habitants. On est à environ 700 km de la côte.

On découvre un immense Opéra. Avec ses ailes déployées, il n’est pas sans rappeler celui de Sydney en Australie. Le long de la rivière, des pêcheurs imperturbables sous leurs parapluies.
Tôt le lendemain matin, je m’échappe un moment jusqu’à une petite placette déserte, non loin du grand opéra. Elle est décorée de lanternes rouges.
Les Chinois les affectionnent tout particulièrement. Ils en mettent partout. Au coin de la placette, la locomotive rouge d’un manège pour enfants semble abandonnée.

Opéra – placette – lanternes rouges. Aquarelle

Plus loin, des gens dansent sous la pluie. Je fais pareil. Là non plus, une petite pluie ne les dérange pas.

Guilin sous la pluie

Texte et Photos : Claire Brunner

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Claire Brunner nous fait découvrir son récent périple en Chine, source d’inspiration pour ses aquarelles présentées ici.

« Le 4 mars 2025, je retrouve la ville de Hong Kong déjà visitée 6 ans plus tôt. La vieille tour de la Cloche (Clock tower), seule survivante de l’ancienne gare ferroviaire détruite en 1975, et l’avenue des Stars sont toujours là, mais la métropole de 7, 5 millions d’habitants se transforme à toute vitesse. Les tours y poussent comme des champignons, – y compris dans Kowloon, cœur de la ville.

Hong Kong : Kowloon depuis Victoria Peak

Bien que Hong Kong ne soit qu’une ville moyenne pour la Chine, la hauteur des tours y est impressionnante : 35, 50 et même 118 étages pour le plus grand des Gratte-ciel de 484 m. Au pied de ces tours immenses, des jardins tropicaux soignés, avec des cris d’oiseaux étranges pour moi.

Hong Kong centre : Immeubles en construction

Depuis la Rétrocession de 1997, quand la Grande Bretagne a rendu les « Nouveaux territoires » du continent à la Chine, la ville tentaculaire s’est déployée sur toutes les collines qui entourent le cœur initial. Les tours montent à l’assaut des forêts, en partie sauvages, où gambadent parait-il des sangliers (on en a pas vu ! ).
Mon ami Chinois Bai Yunfei qui nous a logés, Gilles et moi, et accompagnés en Chine populaire, habite au 9ème étage d’une tour qui en comprend 35, dans les Nouveaux territoires. N’entre pas là qui veut ! Les identités des visiteurs sont soigneusement relevées par deux gardiens postés en permanence 24 h / 24 dans l’entrée.
Du balcon où un système astucieux de poulies permet le séchage du linge en hauteur, on a vue sur les forêts et sur les tours voisines. « Tout est occupé ? » m’a-t-on demandé – Et bien Oui, tout est occupé !

Balcon au 9ème étage – Aquarelle

Quand nous sommes arrivés à Hong Kong, il faisait chaud ; 25° ! Je crevais de chaud dans ma fausse fourrure de léopard, – mais le lendemain, la température avait chuté à 14 °… J’ai pris froid et quelques jours plus tard, j’étais malade. Tandis que Gilles et Bai partaient randonner vers le Réservoir de Hong Kong, je suis restée seule à l’appartement tout le 8 mars. Pour m’occuper, j’ai peint sa théière, son pot de miel de Litchi et ses fruits.

Théière, pot de miel – Aquarelle

Les jours suivants, nous avons visité le Musée des Beaux-Arts ultra contemporain.

Musée des Beaux-Arts

Vous voyez, là, je plane sur un nuage !

Puis une grande exposition consacrée à la Sécurité dans tous les domaines y compris les « Services du renseignement » ! La recherche spatiale n’était pas oubliée. Une grande maquette de la   Fusée « La longue Marche » trônait dans une des pièces. Les Chinois en sont très fiers !

Exposition sur la Sécurité – Fusée

Hong Kong, c’est aussi toute une multitude d’îles à proximité du littoral. Il y a la plus grande, LANTAU, qui est un lieu de pèlerinage bouddhiste, (le Bouddha de Tian Tan) et d’autres, très petites, avec de belles plages, désertes en mars. 

Les îles – Lantau. Le Bouddha de Tian Tan

Des filets jaunes protègent les plages des requins. (Sharp Island). La baignade, ça sera pour une autre fois ! »

Sharp island

Texte et Photos : Claire Brunner

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Chaque cours comprend des démonstrations, des exercices pratiques, du temps de travail personnel et des critiques constructives. Cela permet aux participants d’explorer leur créativité tout en perfectionnant leurs compétences en arts plastiques. 

Les inscriptions aux cours des arts plastiques sont ouvertes tout au long de l’année. Il reste de la place dans le groupe, qui peut accueillir jusqu’à 12-15 personnes.

Tous les membres de l’AAAHV peuvent se joindre aux cours de dessin du mois de mai. 

De plus, l’atelier de nu est ouvert à tous, sous inscription préalable en fonction des places disponibles.

 

Programme des cours d’arts plastiques du mois de mai

Les mardis de 14h à 16h

6 MAI

Révisions et exercices des bases du dessin. Objectif : mieux connaître les pratiques concernant les outils et matériaux

Thème : Étude d’une main / Michel-Ange

Matériel : crayons, papiers, gommes, estompeur, charbon, fusain, encre de Chine Exercice : techniques de hachures, ombrage et textures.

13 MAI

Dessin d’observation

Thème : nature morte

Objectif : mise en avant de la proportion et de la perspective

Matériel : papiers, stylos bic, pinceaux et encre (techniques de lavis).

20 MAI

Dessin – croquis

Thème : objets divers, croquis

Objectif : Les natures mortes captivent par leur capacité à servir de terrain d’expérimentation pour la composition, l’éclairage et les textures. Elles offrent aussi l’opportunité d’approfondir la compréhension des objets et de leurs interactions mutuelles.

Matériel : crayon, papier à dessin A3 (3-4 feuilles), gommage.

27 MAI

Dessin d’observation – Nu

Thème : modèle vivant

Objectif : étude de la proposition de corps humain, exploration de la technique du fusain pour des traits expressifs, des ombres profondes et contrastées.

Matériel : fusain, papier, gomme, estompeur, vernis.

 

Texte : Dorota Szymanska

 

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Odile scie, Michèle lime, Dominique gratte et Michel peaufine les détails, avant de faire prendre ses mains en photo par Agnès, pour un nouveau projet. Sous leurs gestes, la stéatite prend vie :  c’est l’atelier « Sculpture » en pleine activité !





 

Responsables de l’atelier : Agnès DAGRENAT et Dominique MICHAUD

 

Photos : Dominique MICHAUD

 

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Dans sa section « Sortir » de l’édition du 19 avril 2025, L’Est Républicain invite le public à découvrir l’exposition « Respirations » de Dorota Szymanska, lors de ce dernier week-end d’ouverture :

L’exposition « Respirations » de Dorota Szymanska restera ouverte jusqu’au 20 avril 2025 de 14h à 18h.

Ferme du Domaine du Charmois

2, Avenue du Charmois ou Allée Jean Legras (parking)

54500 Vandoeuvre-lès-Nancy

 

Voir aussi :

Exposition « Respirations » de Dorota Szymanska
Vernissage de l’exposition « Respirations » de Dorota Szymanska
Œuvres de l’exposition « Respirations » de Dorota Szymanska
Cours « Dessin et Peinture » de Dorota Szymanska à l’AAAHV

 

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« Respirations » , l’exposition de Dorota Szymanska, actuellement en cours à la salle Koskowitz de la Ferme du Charmois a, selon l’artiste, « la nature comme sujet et source d’inspiration… »

… « Mes tableaux se caractérisent généralement par un geste pointilliste, des lignes fluides et des traits où la vie grouille, révélant la nature dans toutes ses nuances de arc-en-ciel… »





« …En revanche, mes œuvres monochromes réalisées avec une lampe à pétrole dans une technique personnelle alliant fumée, fusain et encre de Chine, représentent des planètes et projettent le spectateur dans un ailleurs sans limites… »


« …Ainsi que ce soit dans le monochrome ou la couleur, j’explore le thème de la nature, du soleil et de la lune, visible ou invisible, en proposant des œuvres tissant un lien intime entre les êtres humains et l’univers… »*

VOIR D’AUTRES PHOTOS DE L’EXPOSITION ICI

 

L’exposition « Respirations » de Dorota Szymanska restera ouverte jusqu’au 20 avril 2025 de 14h à 18h.

Ferme du Domaine du Charmois

2, Avenue du Charmois ou Allée Jean Legras (parking)

54500 Vandoeuvre-lès-Nancy

 

*Le texte en italique fait partie de la présentation de l’exposition rédigée  par l’artiste.

Photos : Maria Augusta Daroux

 

Voir aussi :

Exposition « Respirations » de Dorota Szymanska

Vernissage de l’exposition « Respirations » de Dorota Szymanska

Cours « Dessin et Peinture » de Dorota Szymanska à l’AAAHV

 

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