Maitre Corbeau sur son arbre perché s’égosillait pour couvrir la voix de Marie-Madeleine.

Une cane, attirée par la canne de Gérard, s’est approchée pour la saluer . . . mais est vite partie lorsqu’elle s’est rendue compte de sa méprise devant cette canne en bois.

Le chapeau d’Evelyne s’envolait comme dans une aquarelle de Marie Laurencin.

Nos feuilles tournaient en une valse, comme les feuilles des arbres bercées par le souffle du vent.

Les oies s’approchaient en se dandinant pour mieux écouter nos textes.

Un cygne noir magnifique se mêlait aux oies de Toulouse et du Canada.

Soudain, Marc a fait tomber sa trousse et le cygne noir, surpris, a déplié ses ailes prêt à s’envoler, et nous a laissé admirer l’heureux mélange de blanc qui bordaient le dessous de ses ailes couleur de jais.

Pause féerique sous un ciel lumineux au cœur de l’été.

Colette Laville-Dereau

 
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