Ce texte nous est arrivé par Jean Ehrhart, Danièle Berbain et Evelyne Chapput (avec les illustrations).

 

L’espérance…

 

 

 

C’était en mars 2020

Les rues étaient vides, les magasins fermés, les gens ne pouvaient plus sortir…
Mais le printemps ne savait pas, et les fleurs ont commencé à fleurir, le soleil brillait, les oiseaux chantaient, les hirondelles allaient bientôt arriver, le ciel était bleu, le matin arrivait plus tôt …

 

 

 

 

 

 

 

C’était en mars 2020

Les jeunes devaient étudier en ligne, trouver des occupations à la maison, les gens ne pouvaient plus faire de shopping, ni aller chez le coiffeur.

Bientôt il n’y aurait plus de place dans les hôpitaux et les gens continuaient de tomber malades.
Mais le printemps ne savait pas !

Le temps d’aller au jardin arrivait, l’herbe verdissait …

 

 

 

 

 

 

C’était en mars 2020

Les gens ont été mis en confinement  pour protéger grands-parents, familles et enfants.

Plus de réunion, ni repas, ni fête en famille.

La peur est devenue réelle et les jours se ressemblaient …

Mais le printemps ne savait pas !

Les pommiers, cerisiers et autres ont fleuri, les feuilles ont poussé !

                                          

 

C’était en mars 2020

Les gens ont commencé à lire, à jouer en famille, à apprendre une « autre langue »…

Ils chantaient sur le balcon en invitant les voisins à faire de même, ils applaudissaient tous les soirs à 20 heures pour rendre hommage au personnel soignant et leur témoigner ainsi leur reconnaissance …

Ils ont appris une nouvelle langue : « être solidaires » …

Ils se sont concentrés sur d’autres valeurs.
Ils ont réalisé l’importance de la santé, de la souffrance, de ce monde qui s’était arrêté, de l’économie qui a dégringolé …

Mais le printemps ne savait pas !

Les fleurs ont laissé leur place aux fruits, les oiseaux ont fait leur nid,

les hirondelles étaient arrivées …

Le printemps a continué à être là malgré tout, malgré le virus, malgré la peur et la mort.

Puis le jour de la libération est arrivé, les gens l’ont appris grâce à la télé.

Le virus avait perdu !

Les gens sont descendus dans la rue, chantaient, pleuraient, embrassaient leurs voisins, sans masques, ni gants …

Et c’est là que l’été est arrivé !

Parce que le printemps ne savait pas, il a appris aux gens le sens de la fraternité et de la solidarité, ainsi que le pouvoir de la vraie vie !

IL a continué à être là, malgré tout, malgré le virus, la peur et la mort,

Parce que le printemps ne savait pas,

Il a appris aux gens le POUVOIR de la vie,

TOUT VA BIEN SE PASSER, restez, restons  chez vous, chez nous,  protégez-vous, protégeons nous,  et vous profiterez de la vie, nous  profiterons de la vie,  surtout restons confiants, gardons le sourire, aimons,  et restons amoureux.

 

 

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Un commentaire

  1. Magnifique le texte : LE PRINTEMPS NE SAVAIT PAS

    UNE REFLEXION:
    Après le confinement, on dit: Le monde va changer
    Ce n’est pas le monde qui doit être changé
    Ce sont les humains qui doivent changer

    peut-être ????

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