Hulotte sort d’un rêve? réfléchit, ne comprend pas.

Ces instants pleins comme une lune, un bonheur à portée de main, elle les a vécus. Puis ce molosse, ce perturbateur à maudire, à expédier aux enfers, elle l’a vu. Puis cet envol étrange, une attraction comme celle qui déchaîne les mers et bouscule la gente féminine…

Il lui semblait être enveloppée dans un voile, légère comme une plume (ou comme la mégère apprivoisée) et pourtant, accrochée à une forme et, dans un souffle, ces mots  » je t’aime », une voix chaude qu’elle n’oubliera pas. Hulotte est littéralement bouleversée et cherche à mettre de l’ordre dans ses idées.

Elle se revoit coincée sur l’arbre, Fregull était descendu pour chercher de l’aide, quand cette mystérieuse créature amie de Minette, s’est approchée en disant : « Monte sur mon dos et accroche toi bien ! ». La minute d’après, ils n’étaient pas par terre, mais sur l’arbre à côté dans une branche encore plus haute qu’avant. Quelques sauts plus tard et ils étaient sur le toit du petit kiosque, celui qui est au milieu des parterres des roses.

Il l’a posée sur la toiture et a dit : « Ici c’est le meilleur endroit du parc pour admirer le ciel. Tu vois comme Séléné est majestueuse ce soir ? Mais elle se cache derrière un nuage, car sa beauté pâlit devant la tienne, ma chère Hulotte » Regarde la magnifique nébuleuse avec l’étoile bleue en son milieu. C’est « l’œil du chat ». Oui, nous les chats, nous sommes dans le ciel, n’oublies jamais que nous sommes des animaux sacrés, les égyptiens nous adoraient et à Rome, jusqu’aujourd’hui, tous les chats, même ceux de la rue, sont vénérés comme des rois. Tu es une déesse et une reine.

Mais à présent, il faut que je te laisse partir, rejoindre ton amoureux. Il a de la chance, certainement il est un vrai chat, qui assume ses adresses et maladresses. Moi, pour vivre ma liberté, il faut que je me cache dans l’ombre, que je défende mon territoire grâce à la terreur que j’inspire. Je ne t’accompagne pas, il y a trop de lumière dans les rues. Personne n’osera te molester, car tu es sous ma protection. Et il l’a descendue du toit.

A ce moment-là, la lune est sortie de derrière le nuage. Sa lueur s’est reflétée sur les yeux de Fantôme, comme si l’étoile la plus lumineuse de « l’Oeil du Chat » s’était dédoublée, descendue sur terre et posée sur son museau. Hulotte a pu alors apercevoir ses yeux, qui brillaient de mille feux en la regardant. Ils étaient d’un bleu couleur saphir …comme ceux de Faust !

Mais il avait déjà disparu dans la nuit…A-t-il vraiment dit « Je t’aime » en partant?

Coécrit par Bambou et Margaux

Suite => Épisode 21a

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Marie-France VESTIER nous présente cet ouvrage en pâte de verre…le modèle n’a pas besoin de présentation…

Mouss de Marie-France VESTIER

Pâte de verre
Dimensions : longueur 8cm, hauteur 4cm

« Mouss notre chat bien aimé « 

Marie-France Vestier

 

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Michèle DONATI nous apprend que le modèle de la sculpture ci-dessus s’intéresse aussi à la cuisine :

« Depuis que j’ai quitté ma vie de château, je suis souvent affecté aux cuisines – pas inintéressant d’ailleurs ! Mais épuisant… »

Michèle

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Cigale de Marie-France VESTIER

Pâte de verre sur marbre

Dimensions : longueur 11cm, largeur 5cm, hauteur 7cm

« La cigale a chanté tout l’été… »

Marie-France Vestier

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Queue basse, Faust a traversé le salon, indifférent aux appels de sa maîtresse qui demandait sa compagnie pour voir sa série préférée à la télé. Il l’a ignorée royalement et est allé se mettre entre les « draps » en soie de son lit,  à imaginer sa Hulotte en train de faire les yeux doux à ce « chat de gouttière », certes sympathique selon Minette,  mais peut-être  incapable de l’apprécier à sa juste valeur. Mais ses pensées noires n’ont pas duré longtemps.

Quelques minutes plus tard, il a entendu un vacarme énorme qui venait du parc. Et entre les cacardements des jars, les gloussements des dindons, les drensements des cygnes, il a pu distinguer les miaulements désespérés de Hulotte en demandant « Au secours » et les cris de Minette l’appelant en dessous de son balcon.

Le problème était que, comme tout le monde le sait, il est aisé pour les chats de monter sur les arbres, mais, descendre, c’est une autre paire de manches. Le chat de Madame Huant, lui, il savait le faire, mais la pauvre Hulotte avait trop peur pour le suivre.  En se  rendant compte qu’elle était coincée là-haut sans pouvoir retourner auprès de sa maîtresse, la petite a complètement paniqué et s’est mis à hurler, en réveillant ainsi tous les animaux du parc.

Minette, qui était dans les parages savait bien que son seul salut  était Fantôme, le roi des hauteurs, un vrai « spiderchat », le seul qui montait et descendait de ces arbres les yeux fermés. C’est pour cela qu’elle est allée voir Faust, dans l’espoir qu’il puisse l’appeler, lui, son grand ami.

Et effectivement, surgissant comme du néant, Fantôme est apparu. Sans hésiter, il a grimpé sur le marronnier, a mis Hulotte sur son dos, a fait un grand saut et, comme par magie, les deux ont disparu dans la nuit. Ceux qui ont regardé le ciel à ce moment-là ont pu voir les silhouettes de Hulotte et de sa monture dessinées contre la pleine lune, survolant les arbres.

Sur un banc du Parc Pouille, redevenu silencieux, le chat de Madame Huant et Minette se sont regardés, interrogatifs : Où était passé Hulotte ?

Écrit par Margaux

Suite => Épisode 21

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Circuit touristique dans le Doubs

Ce diaporama a été réalisé à partir de photos prises lors de deux voyages d’une semaine chacun en Franche-Comté. Il ne concerne que le département du Doubs. Un autre, sur le département du Jura sera présenté ultérieurement.

Les commentaires accompagnant ce diaporama sont le résultat d’une recherche sur Internet. Ils ont été volontairement limités à une page chacun.

(Cliquez sur l’image ci-dessous pour voir le diaporama et ensuite cliquez sur le 4 petites flèches en haut à droite pour basculer en plein écran). 

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Ludwig s’est effacé avec son duo si peu sympathique. Mais la vie continue au parc Pouille avec un nouveau témoin : Margaux. La plume est à toi, chère amie !!

Gudule

Du balcon d’un duplex situé tout en haut d’un immeuble à côté du Parc Pouille, un chat birman aux yeux couleur saphir observe la ville. Son nom est Faust. Selon sa maîtresse, une bourgeoise aux faux airs d’aristocrate, son pedigree remonte sur plusieurs générations, il ne mange que des croquettes au saumon et a même un « personal » toiletteur pour s’occuper de son pelage… Caché dans son sac, elle l’amène voir des conférences, des concerts, des spectacles, ce qui fait de lui, selon elle, un chat branché et savant.

Néanmoins, pour ses semblables, les autres félins du quartier, c’est une toute autre histoire. Ils le trouvent snobinard et bizarre et se demandent : « C’est quoi ce chat qui ne mange pas de souris, ne traîne pas avec les autres matous du coin et fuit les bagarres ? Une « poule mouillée », c’est sûr !  Mais cela, personne n’oserait lui dire en face. Car Faust a quand même deux amis de poids dans la communauté : d’un côté Minette, la chatte de rue au grand cœur, et de l’autre, Fantôme, un mystérieux chat qui hante la bande de Francis et domine le haut des arbres du parc la nuit, de la même façon que Francis fait la loi sur les allées et trottoirs.

Et ainsi tout allait bien pour Faust jusqu’au moment où ce satané virus est entré dans la vie de sa maîtresse. Quelle cruauté ! Elle, une dame de haut rang, obligée de jouer des coudes pour s’approvisionner et même de s’occuper toute seule de ses cheveux ! Heureusement, grâce à lui, elle pouvait se promener un peu autour du parc, et cela intéressait Faust au plus au point. Car, lors de ses sorties il avait l’espoir de rencontrer à nouveau celle qui a fait chavirer son cœur : Hulotte !

Elle était tellement gracieuse cette petite chatte…jolie, cultivée et raffinée, Minette disait qu’elle savait même écrire des poèmes…quand il la voyait, il miaulait, aguicheur, soulevait sa belle queue soyeuse, lui lançait des regards pénétrants avec ses yeux saphir, s’épanchait  à étaler sa vaste culture… Mais rien, aucune réaction, visiblement Hulotte n’était pas intéressée. Mais pourquoi ? Comme les autres, trouvait-elle qu’il était trop snob ? Ou peut-être quelqu’un d’autre habitait déjà son cœur ?

Hélas, ce soir-là il a eu une réponse à ses questions. De son balcon, il a entendu les aboiements du molosse, et ensuite il a vu sa chère Hulotte entrer dans le parc et grimper sur le marronnier, accompagnée par un autre chat. En les voyant ensemble, il a tout compris. C’était le chat de madame Huant qu’elle aimait ! Effondré, il a tourné le dos à la scène et est entré se coucher…sans savoir que la nuit lui réservait encore pas mal de surprises !

Écrit par Margaux

Suite => Épisode 20

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