Marie-Madeleine Naudon nous propose de quoi entraîner nos neurones :

Enigme 1 :
Quel animal a été créé tel qu’il puisse trouver refuge en lui-même?
Enigme 2 :
La famille Durand a cinq enfants. La moitié sont des filles. Comment expliquer vous celà?

La réponse sera publiée bientôt.

Solution:

Enigme 1 : le chien (niche)
( D’autres solutions ont été proposées : l’escargot, l’homme….)
Je retiens l’anagramme.
Enigme 2 : impossible de « couper… » Ce sont toutes des filles! »
Pour la nouvelle, tant pis…

COMMENTAIRES ICI

Bouquet de pommier du Japon
de Françoise MICHEL
Bouquet de tulipes, giroflées et jacinthes
de Françoise MICHEL

…  » deux dessins que j’ai réalisés ces jours derniers à partir de plantes qui poussent autour de chez moi. Il y a un bouquet de pommier du Japon et un bouquet de tulipes, giroflées et jacinthes, les deux sont à l’aquarelle. »

Françoise Michel

COMMENTAIRES ICI

 

Image par Gerd Altmann de Pixabay

Bernadette Bréhat nous a envoyé ce défi :

Avis aux fans de littérature qui s’ennuient durant le confinement, ce jeu devrait vous plaire…
C’est sur les réseaux sociaux que nous avons vu passer ce jeu littéraire. Il consiste à retrouver les 30 noms d’auteurs et d’autrices cachés dans un texte sur le confinement.Voici le texte dans lequel vous devez chercher les noms :

Confiné, il racontait ce qu’il ferait, une fois libre, d’ici un mois, dans ces eaux-là.

Ce moment sensible si dur à surmonter… Mais les mots, lierre de la pensée, permettent de s’évader un moment, de laisser fuir ces maux passants.

Près de la fontaine dont les flots bercent l’oreille distraite, des oiseaux volent, terre, herbe et racines endormis. Les oiseaux sont là, souverains, beaux, jeunes encore.

Une tribu goguenarde qui boit l’eau et la bénédiction du soleil qui couvre leur air novice.

Le rabot de l’air ne les épuise pas : ils n’en font cas, mus par la douceur du jour.

Mus, c’est le mot, mais sans mouvement : ils se posent l’arbre vert ne bouge presque pas.

Du mât naturel, ils regardent au loin, plus ou moins anges, peu ou prou statues.Braves bêtes, la becquée te les rend grands mais où est le bec aujourd’hui.

Le héros poursuit son chemin rêvé. Les ronces ardentes frôlent ses pieds.

Il avance, doucement, cherchant une aide, blonde, brune, rousse, au hasard.

Il a beau voir toute cette splendeur, il ne s’y trompe pas.

Il a beau marcher par l’esprit, il ne bouge en réalité pas.

C’est la force des poètes : se promener sans mouvement, sans de grands efforts.

Voir la vie en beau malgré tout, malgré les épreuves.

L’esprit est une gare : y passent mille idées qui s’enfuient et nous entraînent.

Toujours l’art a gonflé cette voile humaine, cette force : tenir bon, jusqu’au prochain voyage.

On vous prévient que trouver les 30 noms d’auteur n’est pas aisé ! Vous trouverez donc les solutions sur la page Facebook PoPoésie. Bon amusement !

Solution :

 

COMMENTAIRES ICI

 

Billets d’humeur et d’humour d’une confinée

Ouf ! Je sors. Au bout de 8 jours pour faire les courses Euréka ! 8 jours c’est long et cette fois-ci j’ai décidé de prendre un caddie . . . et c’est la galère. Trop de monde? Attente ? Rayons vides ? Pas du tout. La galère s’appelle caddie « privé » Oui c’est « mon » caddie, offert par je ne sais plus quel catalogue et relégué au fond du placard. Jamais servi car . . . « ca fait vieux ». Et oui malgré mes 80 ans tout neufs, on a sa dignité ! A l’aller, pas de problème, il est pliant. Arrivée au super marché il faut le déplier. Galère ! Les roues ne veulent pas sortir. J’en ai une, mais l’autre est récalcitrante. Evidemment personne ne vient m’aider. Il faut respecter les distances. . . surtout avec une personne agée (moi, parait- il) et à risque (non, pas moi, sauf lorsque je flashe sur deux beaux yeux masculins, avec le masque on ne voit que les yeux)
Après avoir tenu mon caddie vide sur le bras je le pose pour y glisser mes premières courses . . . et la danse commence. On dirait qu’il a été remonté avec une clef. Il part à drolte, à gauche, se plie, se couche. La galère. Après vous connaissez cela. Vider le caddie sur le tapis et le re-remplir. La caissière est rapide, moi non. Elle me balance les courses n’importe comment. Elle est inconsciente ou quoi ? Je ne vais tout de meme pas mettre les fraises au fond. Ouf ! terminé. Enfin la porte de la liberté. Je suis dehors . Mon caddie tout heureux de sa première sortie se sent une ame folatre et il virevolte et pan dans les jambes et zou un croche-pied. Aie, une cote. Je tire, tire, j’ai l’impression de tirer un tombereau Pour le punir, arrivée chez moi je le laisse avec mes courses sur le balcon. Cela lui servira de lecon pour la prochaine fois. . . dans huit jours.

Colette Laville-Dereau

 

Bien le bonjour Je disais que dans le mot confiné il y a le mot fine, ce que je ne serai jamais puisque je mange toute la journée pour calmer mes angoisses et mon ennui. Mais c’est faux, car j’arrive bientot au bout de mes réserves de nourriture. Je vais donc etre obligée de me restreindre et me serrer la ceinture au propre comme au figuré. Ouf ! Mes « ouailles » de Gens de Plume ne vont pas me reconnaitre lors de notre prochaine réunion car je serai fine et légère comme une plume (Gens de Plume ah ! ah ! ah ! ) Attention : fermer la fenetre, je risque de m’envoler ! P.S : Tiens nous sommes le 1er avril . . . Poisson d’avril ? Suspense . . . jusqu’à la prochaine réunion . . .

Colette Laville-Dereau

 

There is no hurry, we shall get some day A.A.Milne ce qui en français donne : Il n’y a pas de hâte, nous y arriverons un jour (et moi je rajoute « à la fin du confinement » )

Colette Laville-Dereau

 

Hier à 20 h, comme tous les soirs, je suis allée sur le balcon pour applaudir tous les soignants, les remercier et après je suis vite rentrée me laver les mains. Mais pourquoi ? me direz vous. Tu n’as rien touché. Et si, car un moustique a choisi cet instant pour se mettre entre mes deux mains et se suicider. Alors dès fois que le chicongounya reviendrait il vaut mieux prendre ses précautions. Demain je mettrai des gants et j’ose espérer qu’une chauve-souris ne s’emmelera pas les pattes dans ma chevelure !

Colette Laville-Dereau

 

Dans confiné il y a le mot c. . . n et fine (j’enlève l’accent sur le e) C . . n (ne) je le suis à force de tourner en rond chez moi. Fine, je ne le serai jamais car pour m’occuper et calmer mes angoisses je mange, grignotte toute la journée, alors fine va se transformer en grosse comme un bibendom et con finé pour moi se transformera en . . . grosse c. . nne, ce qui est loin du mot confiné n’est ce pas ? Bon, je vais chercher un autre mot (à suivre . . )

Colette Laville-Dereau

 

Bizarrerie de la langue française : on nous recommande de ne pas faire la bise mais quand je vais prendre l’air sur le balcon la bise (le vent) me percute les joues.

– Bise, tu n’as pas le droit, respecte les consignes du gouvernement, laisse ta place à un doux alizé de printemps

Colette Laville-Dereau

 

Beaucoup de « petits jeunes » m’appellent et me donnent leur 06 Quel succès ! Je virevolte de Bonheur dans mon appartement . . Jusqu’à ce qu’un « petit jeune » me dise : « je vous considère comme ma grand mère, c’est pour ca que je viens prendre de vos nouvelles » Sa grand mère ? Oh là là Je m’effondre Que la chute est cruelle !

Colette Laville-Dereau

N’hésitez pas à laisser vos commentaires ci-dessous.
Tous les « Billets d’humeur et d’humour d’une confinée » de Colette ICI

COMMENTAIRES  ICI

 

Ce matin, au réveil de sa maîtresse, Hulotte se met à miauler, à se rouler à ses pieds, à minauder, à s’accrocher aux rideaux du salon, à gratter à la porte.

Madame Granduc écarquille les yeux. Qu’arrive-t-il à sa chatte si placide d’habitude? Elle lui ouvre la porte du dehors la sommant, d’un geste impérieux et agacé, de filer prendre l’air.

Mais Hulotte en a décidé autrement. Non seulement elle continue son manège, mais elle saute sur la table où Monsieur Granduc a disposé le petit déjeuner, renversant le lait sur la belle nappe brodée.

Madame Granduc se retient pour ne pas lui envoyer un bol d’eau sur le poil.

En ces circonstances, la pédagogie s’impose, pas d’épreuve de force! Madame Granduc agite la souris préférée mais Hulotte lui tourne le dos, méprisante. C’est alors que Monsieur Granduc intervient tendant une main bienveillante pour une caresse apaisante . Hulotte lui répond par un coup de griffe magistrale qui le laisse pantois.

Qu’envisager? Voir un psy? Ce n’est pas le moment. Prendre la voiture et faire un tour à la campagne, ce n’est pas le moment.

Alors, plus simplement, pourquoi ne pas sortir avec elle tenue en laisse, l’attestation de déplacement autorisant la sortie des animaux? L’emmener jusqu’au parc voisin situé à mi-chemin entre les appartements des deux amies! Ce regain d’intérêt pour elle la calmerait sans doute!

Écrit par Bambou

Suite => Épisode 10

COMMENTAIRES ICI

 

La Marche des Confinés de Michel SEILLER

Michel Seiller, poète et sculpteur polyvalent (verre, stéatite, compositions hybrides, matériaux de recyclage), nous apporte la première sculpture de cette rubrique « La Vie Continue ».

Technique : Sculpture en Bois

 

COMMENTER ICI

 

Confiné par Damien LACORDE

Dominique Lacorde nous apporte la composition de son frère, Damien Lacorde :

« Voici un poème de mon frère Damien sur le confinement. Il le chante sur son facebook Damien Lacorde. Il est auteur compositeur et fait des soirées ou après midi animées y compris dans les EHPAD de Vandoeuvre. » 

Cliquer sur l’image pour accéder à la vidéo et n’oubliez pas d’activer les sous-titres de YouTube pour voir les paroles. Vous pouvez aussi les téléchargez ici :

Confiné par Damien Lacorde =>

 

COMMENTER ICI

Michèle Gavat nous envoie ce poème qui colle très bien à l’actualité :

Image par Gerd Altmann de Pixabay

L’ESPOIR

L’espoir est de la vie un moteur

Sans lui l’être humain se meurt

Dès l’enfance, nous attendons cette marque d’amour vitale

L’être qui ne la reçoit pas devient immoral

Il anime chaque minute chaque heure.

Le malade attend des jours meilleurs

Le pauvre hère rêve d’un ailleurs

Si l’espoir nous quitte, nous dérivons

Nous perdons confiance, nous sombrons.

Michèle Gavat

COMMENTER ICI

Attention les fans du Chat de Madame Huant ! Il y a du nouveau : Gudule prête sa plume à Bambou, et Hulotte, une chatte rêveuse et cultivée, entre en scène. Il y a de la romance dans l’air !

Le chat, de retour à la maison, est étonné que Madame Huant lui ouvre grand sa porte et ses bras. Elle a oublié les dernières bêtises, c’est merveilleux. Mais non, elle veut sortir, et c’est impossible sans son chat en raison de la nouvelle réglementation. C’est vrai, il reste la mite. Mais, vous le savez, c’est trop petit et trop farineux pour être relié à une laisse. Le retour du chat est une véritable bénédiction. Elle rayonne de bonheur.

Et, pendant qu’elle s’affaire dans le placard pour trouver collier et laisse, notre chat vit aussi un moment de félicité. Son ouïe parfaite a bien compris, lui qui sait parfaitement reconnaître le pas  discret de Dame souris si tendre sous la dent, la démarche légèrement plus lourde de son compagnon, plus coriace certes, mais aussi plus goûteux… Et il peut les compter , les souris sont là, en grand nombre.

Pendant ce temps, là-bas, quelque part, un peu plus loin ou un peu plus près s’anime un autre chat, un autre être de « papier ».

 Bambou, tu le connais bien, Je te prête la plume avec plaisir.

Écrit par Gudule

Hulotte, la chatte de Madame Granduc, grande amie de Madame Huant, est très triste. Elle pense à ce chat qui a pris tant de risques pour le plus grand bonheur de sa maîtresse, Madame Huant. Les réseaux sociaux en font grand cas et considèrent cet événement comme un exploit : s’introduire au Louvre en chat botté et décrocher la Joconde pour en faire cadeau à sa maîtresse! De surcroît, Madame Granduc parle de ce matou avec une telle admiration dans la voix quand elle revient de prendre son thé : un minou au poil fourni extrêmement doux, une robe digne des plus hautes lignées félines, un regard mystérieux, une discrétion enjôleuse, un miaulement envoûtant. Hulotte en a des sueurs…

Oui, elle est vraiment triste et inquiète. Que devient-il? Car, depuis quelque temps, plus de visites, plus de thé, plus de nouvelles… Elle s’interroge. Ses maîtres écoutent la radio, la télé plus que de coutume et elle reconnaît certains sons « coro »…Corot, le peintre? Aurait-il cette fois subtilisé « Femme à la perle »? Et aurait-il été emprisonné, maltraité peut-être? Elle est malheureuse et naît alors dans sa tête une pressante envie d’agir.

Écrit par Bambou

Suite => Épisode 9

COMMENTAIRES ICI