La présidente de l’AAAHV, Mme. Dominique POUILLE, a dirigé l’Assemblée Générale 2023-2024 de l’association, qui a eu lieu le 5 octobre 2024 à la Ferme du Charmois. À cette occasion, un bilan de l’année écoulée a été présenté, ainsi que les projets pour l’année 2024-2025, tels que l’ouverture d’un nouvel atelier d’arts plastiques dirigé par Mme. Dorota SZYMANSKA , et la conférence, l’exposition et le possible défilé sous le thème « Napoléon à Vandoeuvre ».

Lors de cette assemblée, une minute de silence a été respectée en l’honneur de l’artiste vandopérienne Mme. Françoise MALAPRADE, décédée récemment.

Sur le diaporama ci-dessous on peut voir le déroulement de l’AG, avec les photos de M. Dominique LACORDE et Mme. Bertille VON HATTEN.

(Survolez l’image et utilisez les flèches pour faire avancer ou reculer les diapos)

Après l’assemblée, un verre de l’amitié a été servi, en présence du maire de Vandoeuvre, M. Manu DONATI.

Ensuite, un repas de commémoration a eu lieu au Château du Charmois.

Et voici l’Assemblée générale vue par l’Est Républicain (09/10/2024) :

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Marie-France VESTIER partage avec nous le plaisir de contempler cette belle orchidée en pâte de verre.


Technique : Pâte de verre
Dimensions : 12cm x 8cm

« Cette orchidée est partie au Brésil pour faire part de mon amitié à des amis brésiliens. »

Marie-France Vestier

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Les Gens de Plume, sous la direction de Colette Laville-Dereau, débutent en fanfare l’année 2024-2025. Pierre Seruya, le guitariste des récitals des GP a obtenu le premier prix à la SPAF (Société des Poètes et Artistes de France), pour sa musique sur le poème d’un auteur. À Biscarosse, Josette Vandas a eu le premier prix pour ses poésies libres et Colette Laville-Dereau le premier prix pour sa lettre d’amour. En plus, Colette sera présente au Livre sur la Place 2024, pour le lancement de son livre « Nounours« . L’Est Républicain, dans son édition de 12 septembre 2024, en parle : 

Les textes primés seront présentés par les lauréats lors de la séance du 14 septembre 2024 (10h) de l’atelier « Gens de Plume », qui aura lieu à la Ferme de Domaine du Charmois à Vandoeuvre.

 

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Objet choisi par Catherine S.

Objet choisi par Marc S.

Les objets choisis par Marc S. et Catherine S. tranchent avec les précédents puisqu’ils nous invitent à un petit voyage au Japon de la période EDO, l’ancien nom de TOKYO.

1868 est une date clef pour le Japon : la capitale change de nom, devient Tokyo et l’empereur du Japon ouvre son pays à la technologie occidentale : c’est l’Ere Meiji, ou « ère des Lumières ». 

Un collectionneur qui vécut à Nancy, Charles Cartier Bresson, grand’ père du célèbre photographe Henri Cartier Bresson, lègue en 1936 au Musée des Beaux Arts toute sa collection d’objets rassemblés dès 1889.

Il y en a 1700, soigneusement annotés, principalement japonais. 

Nombre d’entre eux proviennent de KANAZAWA, cité d’Arts, qui conserve dans le Japon moderne des traditions variées héritées de la période EDO, telles que le Théâtre No,  la cérémonie du thé, la porcelaine ou la sculpture sur bois, incrusté de feuilles d’or. 

Le 1er objet est une jarre élégante de porcelaine polychrome surmontée d’un couvercle orné d’un lion à  gueule ouverte, qui n’est pas sans rappeler les dragons si présents dans les fêtes.

L’autre objet est une boite laquée, incrustée de feuilles d’or en forme de pin ; sur le couvercle il y a les armes de la famille TOKUGAWA qui la possédait. C’est une boite qui servait à ranger des coiffes ou peut-être des perruques.

Marc nous dira « J’ai choisi cet objet car il est beau » – En trois mots, tout est dit.

 

Texte : Claire Brunner

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Tableau choisi par Nathaly M 

Peint par Joël Kermarec. ( né à Ostende 1922 – mort à Paris le 24/6/2022 )

Le titre de ce tableau inspiré de la Raie de Jean Siméon Chardin ( mais pas seulement ), est tout aussi surréaliste que la facture de cette huile peinte, de très grand format ( plus de 2 m de haut)  

« Au principe, le fantôme est le verbe de la forme. Raie midi plein et objet bâton /réseau/gnomon » 

Au principe, le fantôme est le verbe de la forme. Raie midi plein et objet bâton /réseau/gnomon par Joel Kermarrec

Peintre flamand surréaliste, admirateur de René Magritte, mais pas que ! 

Il a enseigné à l’Université de Paris VIII Vincennes. 

Joel Kermarec a produit des dessins, des papiers découpés, créé des installations.

 Le vide a beaucoup d’importance dans ses constructions.  

Il a expliqué sa démarche dans un recueil de dessins  « Étalon pré-posthume de 1957 à 2007 ».

« 50 ans de dessins en quelques papiers, repères d’une randonnée, un réseau de moments dessinés avec des lacunes ici et là, comblées si on ne se limite pas à voir l’objet en soi mais bien l’esprit et la réflexion. » .… 

Texte : Claire Brunner

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Tableau choisi par Marc L.

Luigi Loir – Travaux de nuit sur la voie publique.

Travaux de nuit sur la voie publique par Luigi Loir

Le peintre est né en 1854 à Goritz dans le Frioul (Vénétie autrichienne) et il est mort à Paris en 1902.

C’est une scène de genre qui est proposée ici, sur les travaux de modernisation de la capitale.

Une peinture/reportage sur l’avancée de l’installation de l’Exposition universelle en 1900 à Paris, et sur le creusement des couloirs du métropolitain.

Des ouvriers à droite, éclairés par une torche au gaz, sont affairés sur la voie publique, tandis qu’à gauche des contremaîtres en costume surveillent et ne font rien.

Luigi Loir, qui a peint des vues variées de Paris, ( fêtes foraines, manèges, travaux publics) était un peintre habile, avec une excellente technique.

Le Dictionnaire Larousse de la Peinture rapproche sa facture de celle des Impressionnistes, sans lui reconnaître toutefois autant de spontanéité et de sincérité.

Texte : Claire Brunner

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Le Choix de Noëlle G.

La Moselle à Liverdun par Victor Guillaume (1880-1942).

La Moselle à Liverdun de Noelle G.
La Moselle à Liverdun de Victor Guillaume

La Moselle à Liverdun par Victor Guillaume (1880-1942).

C’est un peintre local, pas assez reconnu, qu’a choisi Noëlle.

Il a posé son chevalet sur un point surélevé pour nous proposer cette vue plongeante sur la Moselle.  

L’agencement des couleurs chaudes, l’emboitement des formes, nous conduisent vers le fond de la rivière.

L’horizon placé très haut, et le ciel presqu’inexistant, accentuent encore cette plongée.  

Né le 7 mars 1880 à Tantonville en Meurthe et Moselle, dans une famille modeste, il entra tôt en apprentissage chez un sculpteur sur bois célèbre de l’Ecole de Nancy, qui devint plus tard son mécène : Eugène Valin.  

Du bois, il est ensuite passé à la pierre et devint sculpteur sur façade ; c’est ainsi qu’Il a travaillé aux décors extérieurs de l’Excelsior à Nancy. 

Vers l’âge de 30 ans, il choisit la peinture et rejoignit le groupe  » La Jeune École Lorraine  » aux côtés de Géo Condé, Paul Colin et Colle.

Il fut aussi initié à la gravure par Etienne Cournault. 

Il se fixa ensuite définitivement à Vaudémont. De là haut, il observait amoureusement jour après jour le soleil levant sur la colline de Sion, appelée aussi   » la colline inspirée ».  

Texte : Claire Brunner

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Tableau choisi par Odile P.

Paysage de Provence peint par André Derain ( Chatou 1880 – Chambourcy 1954)

Le tableau est daté de 1924 ; il est peint rapidement, avec une peinture très diluée à l’essence, comme s’il s’agissait d’une aquarelle. Les frondaisons des grands pins sont soulignées sur la peinture fraîche avec la pointe en bois du pinceau.

Paysage de Provence par André Derain

André Derain est un peintre difficile à rattacher à un courant pictural particulier, car sa facture a varié tout au long de sa carrière. Il a tout essayé, a adhéré à la modernité du moment, pour faire ensuite des retours vers une peinture beaucoup plus académique.

Ses parents étaient commerçants. Comme son ami l’artiste autodidacte Maurice Vlaminck, il n’est pas passé par l’Ecole des Beaux Arts, mais a fréquenté l’Académie Carrière ( fondée par le peintre Eugène Carrière, rue de Rennes à Paris). Il rencontra le peintre H Matisse et devint son ami. Celui-ci réussit à persuader ses parents, de le laisser faire une carrière de peintre.

Alors, dans l’île de Chatou, il loua un atelier avec Vlaminck, et devint un des pionniers de ce courant de peinture révolutionnaire qu’on appela le fauvisme ; il participa à l’exposition de 1905, la célèbre  » la cage aux fauves « . Mais il n’en resta pas là.

Il quitta Chatou, partit peindre la Tamise à Londres, puis revint à Montmartre. Là, il se fit de nouveaux amis : les peintres du  » Bateau-Lavoir « . G Braque, P Picasso, K Van Dongen, mais aussi des écrivains, G Apollinaire, Max Jacob. Influencé par les cubistes, il structura de plus en plus ses toiles, puis il opéra un retour en arrière, et revint à l’académisme. C’est de cette troisième période que date le Paysage de Provence.

Ensuite, il peignit pendant un temps à la manière des peintres flamands du XV è siècle, puis essaya la gravure.

Pour résumer, une carrière très éclectique, qui fait qu’on reconnaît difficilement spontanément un Derain.

Texte : Claire Brunner

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Tableau choisi par Brigitte B.

Jghil n’ora le Mellah (Maroc) par Jacques Majorelle

Jacques Majorelle ( 1922- 1962)

Fils de Louis Majorelle, ébéniste, Jacques, dont la santé est fragilisée par une maladie pulmonaire, choisit de vivre dans des régions du monde à climat chaud.

Il voyage en Italie, en Espagne, découvre l’Egypte en 1910 à 24 ans, puis se fixe au Maroc en 1917.

A 31 ans, il s’installe à Marrakech, avant d’entreprendre dès1921 des expéditions dans l’Altas. 

Il choisit de consacrer sa vie à peindre le sud marocain puis plus tard les populations de l’Afrique occidentale française.

A cette époque là, le Maroc, devenu protectorat français, est à peine pacifié par le Maréchal Lyautey.

Il est secoué jusqu’en 1927 par un conflit qui oppose les tribus berbères du Rif à la France et à l’Espagne. 

En 1923, Jacques Majorelle fait construire une villa avec des motifs moresques entourée d’un jardin aux plantes rares,

Depuis, la villa de Marrakech est devenue célèbre car achetée par le couturier Yves Saint Laurent.  

1922, est une année faste pour le peintre. Il fait pas moins de 5 expositions, dont une de gravures à la salle Poirel à Nancy. C’est l’année de notre tableau.  

Il nous présente une Kasbah/forteresse avec une architecture en terre, écrasée de chaleur, unifiée par la couleur ocre.

Les terrasses, les ouvertures rares et étroites sont caractéristiques de toutes les bourgades du Sud. 

La fin de vie de Jacques Majorelle est tragique. En 1955 il est amputé d’un pied suite à  un accident de voiture. 

L’année suivante, il divorce, se remarie à 75 ans en 1961, mais décède l’année suivante suite à une fracture du fémur. 

Il est enterré à Nancy au cimetière de Préville. 

Texte : Claire Brunner

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Choisi par Michele M.

Femme blonde – Portrait de Germaine Survage par Amedeo Modigliani

Femme blonde, portrait de Germaine Survage.

Peint par Amedeo Modigliani ( 1880-1918).

Formé à Florence et à Venise, il s’installa à Montmartre dès 1906 et fit connaissance des peintres du Bateau-Lavoir où Picasso régnait en maître. Sa rencontre avec le sculpteur Brancusi fut déterminante. Il se consacra à la sculpture jusqu’en 1913, puis opta pour la peinture, dans un style très graphique, la ligne est privilégiée.  » Pour peindre, j’ai besoin d’un être vivant, le voir devant moi  » 

Il peignait rapidement, souvent en une seule séance. 

Germaine Survage décrivit elle-même dans une lettre les circonstances de la création du tableau.   

 »  Ce portrait ( environ 60 X 80 cm), a été peint à Nice, pendant l’été 1918 « . 

« Ayant quitté Paris à cause des raids d’avion, je me trouvais à Nice avec ma soeur, la pianiste Marcelle Meyer qui était accompagnée de son mari, Pierre Bertin, qui connaissait Modigliani. 

Modigliani fit trois portraits de moi, dont le deuxième inachevé. Le troisième est le vôtre. 

L’un, le premier, est reproduit dans le petit livre de Cocteau ( éd.Hazan), et l’autre, que vous possédez à Nancy, est reproduit, ainsi que le premier, dans le livre sur Modigliani, paru aux éditions Ceroni à Milan » . 

Le visage jaillit en un trait pur et spontané ; Un oeil est plus clair que l’autre, ce qui confère au modèle une expression rêveuse, un peu triste d’où le regard semble absent. Comme si un œil était tourné vers l’extérieur et l’autre, intériorisé, en méditation. 

 

Texte : Claire Brunner

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