Monique Dellale nous a fait parvenir un message de la pastelliste, aquarelliste et écrivain Simone Dezavelle, avec l’annonce de la parution de son nouveau livre « Aller simple vers l’oubli ».

« …Il s’agit d’un roman sur le thème de la guerre de 1940, qui traite de la problématique du statut des juifs. 

Il raconte la vie de Sarah, une jeune fille juive qui survit dans Paris occupé. Elle subit les nouvelles restrictions de liberté infligées à tous ses proches, échappe à la rafle qui capture ses parents et survit sous une fausse identité…Un livre très prenant, préfacé par le docteur Jean-Jacques Erbstein, écrivain… »

 

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En vue d’améliorer la visibilité et de mettre en valeur les photos de vos œuvres que vous avez eu la gentillesse de partager avec les autres membres de l’AAAHV pendant cette période d’éloignement physique, la galerie pour leur présentation a été réarrangée de façon à donner une vision générale et faciliter l’accès par auteur et par technique.

L’ordre des miniatures sur la page est aléatoire, à chaque fois que vous entrerez dans la galerie il sera différent.

N’hésitez pas à cliquer sur les photos pour les voir en grand format et surtout, nous vous serions reconnaissants si vous nous communiquiez (dans les commentaires ou par e-mail) les possibles erreurs ou omissions  ou si vous rencontriez des difficultés à naviguer dans la galerie.

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Les GP au Parc Richard Pouille   Photo: Odette LE GARREC

Merci d’être venus à notre réunion estivale au parc Richard Pouille malgré les contraintes imposées par les barrières de sécurité.Le masque a gêné certains, mais moi, malicieuse, j’y ai vu un avantage, il nous a fallu parler plus fort.

Les douces voix ont dû monter le son et surtout a fallu articuler, ce que nous zappons trop souvent en temps normal.

Toujours trouver du positif dans le négatif c’est mon credo.

J’ai été très heureuse de vous retrouver après ces 4 mois d’isolement et vous n’êtes pas venus en touristes : haïkus, onze, limericks, poésie se sont envolés après ces mois où vous avez créé les devoirs demandés. Bravo. Du fond du cœur merci.

 

Un rêve de Bonheur

Avec les Gens de Plume

Sous le ciel d’été

 

Colette Laville-Dereau

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Parc Richard Pouille à Vandoeuvre      Photo: MarieThérèse SEILLER

Quelle coïncidence : deux réunions de plumes près de la buvette du parc Pouille le samedi 8 août !Après le bain matinal, le gang des palmipèdes se rassemble pour une rave – oh pardon – pour une green party pendant que les poètes de Gens de Plume se faufilent masqués d’ombre en ombre, les yeux rivés sur la robe rouge de leur muse pour une première séance après le confinement. Très vite, pendant que les uns livrent à leurs amis les délicates rimes composées pendant la période d’isolement, les autres se régalent de l’herbe la plus tendre de tout le parc. Nourritures célestes et terrestres en parfaite harmonie, le mouvement des becs soulignant le rythme des alexandrins dans un accord parfait.

Vision paradisiaque, certes, mais vous savez, chers lecteurs, qu’il n’y a pas d’histoire digne de ce nom sans la présence du méchant.

Perché sur une branche comme à son habitude, il est là, ruminant sa rage, sous les rayons brûlants du soleil qui allume des éclats d’acier sur ses plumes. Cet endroit lui appartient, c’est ici qu’il déguste les reliefs du repas de midi des hôtes de la buvette. Or, les poètes occupent tout l’espace, un par banc. Et le corbeau sait bien qu’ils vivent d’amour et d’eau fraîche, donc il n’a rien à attendre d’eux. De plus, il éprouve une haine viscérale depuis que l’un d’entre eux a raconté une histoire abracadabrantesque de renard et de fromage qui le fait passer pour un vaniteux stupide, un naïf incorrigible, et en fait pour l’idiot de la forêt. D’autre part, il exècre également l’autre groupe : ces becs plats, ces pattes palmées, ces êtres si différents de lui. Il les jalouse aussi férocement quand il les voit nager élégamment sur la pièce d’eau ; il ne peut hélas les suivre dans l’eau pour attraper les morceaux de pain lancés par les passants.

Vous sentez bien, chers lecteurs, que la suite peut être terrible. Je ne vous fais plus attendre.

Soudain, le plus beau des palmipèdes, le cygne noir au bec écarlate, est tellement touché en entendant un poème d’amour qu’il applaudit à toute volée en ouvrant magistralement ses ailes immenses. Un murmure d’admiration parcourt l’assemblée devant la prestance de l’animal et la blancheur immaculée cachée sous son plumage. C’en est trop pour notre corbeau tout noir, il explose et pousse son cri de guerre rauque et surpuissant au moment où une charmante poétesse commence à déclamer son texte. Elle va s’arrêter et prendre peur, pense-t-il. Pas du tout, elle le fait taire pendant que la docte assemblée fait sentir son hostilité envers l’animal.

Dénouement heureux, direz-vous, pour les héros sympathiques que sont nos deux groupes. Eh bien, pas du tout. Un chien surgit et les oiseaux de l’étang s’égaillent, des nappes rouges commencent à envahir les tables et les amis de Gens de Plume s’esquivent.

Le corbeau ricane de joie, tout comme ce diable de soleil là-haut qui brille cent fois plus fort pour la circonstance.

Marie-Thérèse

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Les GP au parc Pouille        Photo : Odette LE GARREC
Au parc, il et elles se sont retrouvés un bâillon sur la bouche.
Ce tableau avait quelque chose d’un peu louche.
Quel était ce nouvel us?
Mais c’est le coronavirus!
Celui qui peut te faire très mal dès qu’il te touche.

Marie-Madeleine

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Maitre Corbeau sur son arbre perché s’égosillait pour couvrir la voix de Marie-Madeleine.

Une cane, attirée par la canne de Gérard, s’est approchée pour la saluer . . . mais est vite partie lorsqu’elle s’est rendue compte de sa méprise devant cette canne en bois.

Le chapeau d’Evelyne s’envolait comme dans une aquarelle de Marie Laurencin.

Nos feuilles tournaient en une valse, comme les feuilles des arbres bercées par le souffle du vent.

Les oies s’approchaient en se dandinant pour mieux écouter nos textes.

Un cygne noir magnifique se mêlait aux oies de Toulouse et du Canada.

Soudain, Marc a fait tomber sa trousse et le cygne noir, surpris, a déplié ses ailes prêt à s’envoler, et nous a laissé admirer l’heureux mélange de blanc qui bordaient le dessous de ses ailes couleur de jais.

Pause féerique sous un ciel lumineux au cœur de l’été.

Colette Laville-Dereau

 
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