Lynx des Vosges de Claire BRUNNER

Technique : Aquarelle
36 X 51 cm – fait en 2020.

Allée des Marronniers – Usine textile de Wersserling ( Haut Rhin )
de Claire BRUNNER

57 X 76 cm – fait en 2019

« On peut toujours rêver …. Par exemple à l’exposition « Désir de Nature » qui était prévue au mois de mai.

Ci joint les deux tableaux que j’espérais pouvoir présenter.

Aucun de ces deux tableaux n’a été exposé jusqu’à présent. »

Claire Brunner

 

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Suggestions de Monique

Confinement : les cinq solutions anti-stress

Suggestion de Michel Daroux

  • De magnifiques images du patrimoine artistique mondial : les titres sont en anglais mais les images parlent d’elles-mêmes.
    Cliquez ici => Google Arts & Culture

Suggestions de Maria Augusta

  • Le CCN Ballet de Lorraine met à disposition du public jusqu’au 2 avril la vidéo de son spectacle de danse contemporaine « For Four Walls » de P. Jacobsson et T. Caley. Dans la même page, il y a des extraits d’autres ballets de leur création.
    Cliquez ici => CCN Ballet de Lorraine
  • Le CCAM (Centre Culturel André Malraux) de Vandoeuvre nous offre « A L’Horizon – Propositions Artistiques en temps de confinement « Plongées/Découvertes artistiques/Créations » . La première plongée dévoile le parcours artistique et l’univers de la chorégraphe Anne Teresa de Keersmaeker avec une série des vidéos courtes.
    Cliquez ici => CCAM (Centre Culturel André Malraux)

 

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Ce matin, il fait beau après des jours de pluie, le chat de Madame Huant se décide à sortir pour poursuivre son enquête et apprendre ce qu’est un virus.

Minette qui l’attendait devant la maison miaule de rire en écoutant ses élucubrations de la veille. C’est lui qui est un c*****d. A force de fréquenter les éminences distinguées de Gens de Plume, il ne comprend plus rien au vocabulaire de la rue. Notre chat se défend : Lui est interdite l’entrée du Charmois, domaine défendu et balisé  par un monstre au pelage tout noir qui règne en maître dans le lieu et le coeur des occupants. Relégué à l’extérieur au mieux sur un rebord de fenêtre, il ne peut saisir que des bribes de poésie, un trait de pastel, une ombre sur un tableau, un angle de stéatite sculpté ou une demi-date de l’histoire de Vandoeuvre. C’est une grande frustration pour lui et se faire traiter de bobo prétentieux et de snob invétéré par la minette alors qu’il n’a pas accès à la culture  lui est insupportable. Il s’éloigne dépité, jurant qu’il crachera la prochaine fois qu’il la verra.

Mais la chance sourit à notre apprenti détective dans la résolution de son enquête. Deux gamins libérés enfin de la corvée d’aller au collège parlent de virus. Et cette fois-ci, il comprend bien. Ils ont un virus dans leur ordinateur et pour manifester leur joie de ne pouvoir faire les devoirs envoyés par le collège, ils descellent le poteau qui interdit le stationnement dans la rue, ils le font avec brio, signe d’une certaine expérience en la matière.

Tout va bien. Madame Huant n’a pas d’ordinateur, elle ne risque rien.

Il rentre à la maison. Et pour se remettre de son altercation avec Minette et se féliciter d’avoir trouvé ce qu’est un virus, il part faire une bonne sieste réparatrice.

Écrit par : Gudule

Voir aussi :

Le Regard du Chat de Madame Huant en ce Printemps 2020 (épisode 1)

Le Chat de Madame Huant (épisode 3)

 

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Le chat de Madame Huant ne comprend plus sa maîtresse. Durant toute la semaine, elle a accumulé et empilé des boîtes et des boîtes, et un ensemble hétéroclite de provisions dans son salon. Le spectacle qu’elle offre lorsqu’elle regarde son émission favorite, coincée entre un monceau de paquets de pâtes et des colonnes de papier hygiénique afflige notre pauvre chat si sensible à l’esthétique des lieux et au bien-être de sa maîtresse.

 Curieux et futé de nature, il essaie de comprendre la raison de ce comportement. Il serait question d’un virus, notion qui lui paraît moins inquiétante que ce qu’il a cru entendre : « c*****d » de virus.  Le terme a une consonance triviale. Qu’arrive-t-il à Madame Huant dont le vocabulaire est toujours élégant et choisi avec soin ? Notre chat a déjà entendu ce terme échangé entre deux automobilistes qui s’étaient ensuite empoignés avec vigueur. En enquêteur subtil et avisé, il fait le rapprochement, ou du moins essaie de le faire. Un c*****d doit être une personne agressive. Quelqu’un menace peut-être Madame Huant ; les boîtes qu’elle a accumulées, oui, ce sont des armes pour se défendre, si les six verrous de sa porte ne s’avèrent pas suffisants pour la protéger et, retranchée derrière les rouleaux et les paquets, elle peut ainsi lutter contre l’ennemi, imitant les valeureux combattants de la guerre 14-18.

Bercé par cette image héroïque de Madame Huant, il s’endort du sommeil du juste..

Dans un prochain épisode…… Chut…..

Écrit par : Gudule

Suite : Épisode 2

MISE A JOUR : LE RÉCITAL « LA RONDE DE L’AMOUR » N’AURA PAS LIEU LE  4 AVRIL  A CAUSE DES MESURES PRISES POUR ÉVITER LA PROPAGATION DU CORONAVIRUS.

Les « Gens de Plume » présenteront un récital de poésies, qui était prévu pour le 4 avril prochain au Château du Charmois dont le titre est « La Ronde de l’Amour ».

En vue de préparer les souvenirs qui seront offerts au public qui viendra voir le spectacle, les poètes Marie-Thérèse et Michel ont confectionné des pendentifs thématiques et ont invité les camarades de « Gens de Plume » chez eux pour les décorer, lors de 2 après-midis de travail, autour d’un goûter convivial.

L’ambiance était propice à la création : dans le salon les œuvres du couple d’artistes… dans le jardin « poulette » et les perruches (on a appris qu’un renard y venait se promener la nuit parfois, mais on n’a pas eu l’occasion de le rencontrer)…sur la table de travail des stylos de couleur, de la colle, des ciseaux, enfin tout le matériel nécessaire …

Et l’inspiration a été au rendez-vous! A la fin d’une agréable après-midi les souvenirs étaient prêts et beaux à croquer. Et vous pouvez en avoir un, si vous venez voir le récital de poésies du 4 avril. Les poètes ne demandent qu’à vous offrir leurs cœurs!

Madame Marie-Hélène Malbert-Colas a proposé  aux membres des ateliers de peinture de l’AAAHV, le mardi 3 mars après-midi, une demi-journée de formation à la conception et la réalisation d’une œuvre originale, à l’huile et au couteau : l’exemple d’une marine.

Il s’agissait aussi de traiter de la manière de concevoir une œuvre originale. Partant d’un modèle suffisamment dépouillé et « fade » pour permettre à notre imagination de s’exprimer, Marie-Hélène nous montre comment créer une œuvre originale qui ne sera pas le résultat d’une copie du modèle initial.

Pour réaliser cette œuvre, une marine à huile sur toile, Marie-Hélène utilise des couteaux à peindre (deux lui suffisent). L’inspiration vient au fur et à mesure de l’exécution du tableau en se basant sur quelques éléments du modèle initial. Comme le dit Marie-Hélène : «l’imagination doit avoir un support, car sinon elle ne s’exprime pas ou peu ». Les formes et les couleurs s’ajustent au fur et à mesure de l’exécution, des personnages sont ajoutés pour donner plus de vie à la composition, …

D’un point de vue plus technique, Marie-Hélène a fourni un certain nombre de renseignements et de conseils (utilisation du vernis à retoucher, légère dilution des couleurs utilisées, type de couteau et façon de l’utiliser, …) Elle nous a également indiqué les procédés utilisés pour récupérer une toile usagée, voire endommagée (préférant, par exemple, pour une peinture à l’huile,  l’utilisation du blanc de titane plutôt que du gesso pour réutiliser une toile qui a déjà servie).

Cette séance a permis également d’échanger sur des sujets divers liés à l’art de la peinture en général.

Cette demi-journée, riche en enseignements, s’est déroulée dans une atmosphère détendue et conviviale, pour le plaisir de tous. Il ne reste plus maintenant qu’à appliquer ces principes de base !

 

Michel Daroux

 

 

MISE A JOUR : CET ÉVÉNEMENT N’AURA PAS LIEU DU 1 AU 8 AVRIL A CAUSE DES MESURES PRISES POUR ÉVITER LA PROPAGATION DU CORONAVIRUS.

« Découvrez la vie à la caserne Drouot pendant le siècle dernier.

Que faisaient ces militaires qui passaient trois ans de leur vie à la caserne au début du siècle, puis un an à la fin des périodes de services obligatoires. »

L’exposition sera ouverte du 1er au 8 avril 2020 de 14h à 17h à la Ferme du Charmois.

Photos et texte envoyés par Michel Von HATTEN

Organisée par la Section Histoire de l’AAAHV

 

Voir aussi la conférence associée à l’exposition :

« Les militaires à Vandoeuvre« 

Henri Poincaré (Photo: Wikimédia Commons)

Henri Poincaré, mathématicien, physicien, philosophe et ingénieur, a été à l’honneur lors d’une conférence au Château du Charmois, présentée par Mme. Dominique Dubaux*, présidente de l’Académie Lorraine des Sciences. Une biographie détaillée, ponctuée par des anecdotes surprenantes sur la vie personnelle et scientifique du savant, dès sa naissance à Nancy en 1854,  jusqu’à sa mort à l’âge de 58 ans.

On a appris, par exemple, que malgré sa supériorité intellectuelle, il a failli rater son baccalauréat d’entrée à l’Ecole Polytechnique, à cause d’une défaillance momentanée au moment de l’examen…ou qu’il a frôlé la mort à l’âge de 5 ans, suite à une diphtérie…qu’il était une personne distraite, toujours absorbée par ses pensées ( il se déplaçait en tournant en rond pour réfléchir, jouant avec son trousseau de clés dans la main). …et que en plus de sa féconde production scientifique il a écrit aussi…un roman à « l’eau de rose ».

La conférence a donné quelques pistes aussi sur « son génie », qui a été étudié par les médecins. Lui-même, il accordait beaucoup d’importance à « l’intuition », et disait que la solution aux questions qu’il se posait venait par « éclairs » à des moments où il n’y pensait plus. Il racontait avoir trouvé soudainement la solution d’un problème en touchant  le marchepied d’un omnibus, au beau milieu d’une promenade.

Il se déclarait politiquement neutre, pour lui la vie politique était incompatible avec la vie d’un savant. Néanmoins il a été sollicité pour faire partie de la commission de 3 scientifiques qui ont étudié le dossier de Dreyfus, dont le résultat a contribué de façon décisive à la réhabilitation de ce dernier.

Reconnu comme un génie déjà à son époque, il a reçu de nombreux prix, médailles et distinctions, et a été membre des plus prestigieuses institutions scientifiques en France et dans le monde. Il a fait partie du célèbre Congrès  Solvay de 1911, où il a côtoyé Albert Einstein, Marie Curie, Max Planck et d’autres savants pour discuter les avancements de la physique quantique. Proposé pour le prix Nobel plusieurs fois, sa candidature a été refusée, sous l’allégation que ses travaux étaient théoriques et non expérimentaux.

Henri Poincaré a ouvert le champ de recherches dans les domaines de la topologie algébrique, a apporté une contribution importante au développement de la relativité restreinte, et à partir de la correction d’une erreur détectée sur sa « théorie des trois corps », il a devancé les découvertes de 1970, en présentant « l’effet papillon », caractéristique de la théorie du chaos.

Son œuvre se monte à une trentaine de volumes et cinq cents mémoires et articles.

A Nancy, le lycée où il a été élève porte son nom depuis 1913. La ville abrite aussi le Laboratoire d’Histoire des Sciences et de Philosophie – Archives Henri Poincaré depuis 1992. A Paris, en 1928, a été créé l’Institut Henri Poincaré, dédié aux échanges internationaux en physique et mathématiques, aujourd’hui dirigé par Cédric Villani.

 

Mme. Dominique Dubaux
 

*Auteure du livre :

Henri Poincaré

La puissance d’une pensée féconde

Série « Les Portraits Célèbres de Lorraine »

Ed. Vent d’Est

(Ce livre, présenté lors de sa conférence, a été consulté pour écrire cet article.)