Cigale de Marie-France VESTIER

Pâte de verre sur marbre

Dimensions : longueur 11cm, largeur 5cm, hauteur 7cm

« La cigale a chanté tout l’été… »

Marie-France Vestier

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Queue basse, Faust a traversé le salon, indifférent aux appels de sa maîtresse qui demandait sa compagnie pour voir sa série préférée à la télé. Il l’a ignorée royalement et est allé se mettre entre les « draps » en soie de son lit,  à imaginer sa Hulotte en train de faire les yeux doux à ce « chat de gouttière », certes sympathique selon Minette,  mais peut-être  incapable de l’apprécier à sa juste valeur. Mais ses pensées noires n’ont pas duré longtemps.

Quelques minutes plus tard, il a entendu un vacarme énorme qui venait du parc. Et entre les cacardements des jars, les gloussements des dindons, les drensements des cygnes, il a pu distinguer les miaulements désespérés de Hulotte en demandant « Au secours » et les cris de Minette l’appelant en dessous de son balcon.

Le problème était que, comme tout le monde le sait, il est aisé pour les chats de monter sur les arbres, mais, descendre, c’est une autre paire de manches. Le chat de Madame Huant, lui, il savait le faire, mais la pauvre Hulotte avait trop peur pour le suivre.  En se  rendant compte qu’elle était coincée là-haut sans pouvoir retourner auprès de sa maîtresse, la petite a complètement paniqué et s’est mis à hurler, en réveillant ainsi tous les animaux du parc.

Minette, qui était dans les parages savait bien que son seul salut  était Fantôme, le roi des hauteurs, un vrai « spiderchat », le seul qui montait et descendait de ces arbres les yeux fermés. C’est pour cela qu’elle est allée voir Faust, dans l’espoir qu’il puisse l’appeler, lui, son grand ami.

Et effectivement, surgissant comme du néant, Fantôme est apparu. Sans hésiter, il a grimpé sur le marronnier, a mis Hulotte sur son dos, a fait un grand saut et, comme par magie, les deux ont disparu dans la nuit. Ceux qui ont regardé le ciel à ce moment-là ont pu voir les silhouettes de Hulotte et de sa monture dessinées contre la pleine lune, survolant les arbres.

Sur un banc du Parc Pouille, redevenu silencieux, le chat de Madame Huant et Minette se sont regardés, interrogatifs : Où était passé Hulotte ?

Écrit par Margaux

Suite => Épisode 21

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Circuit touristique dans le Doubs

Ce diaporama a été réalisé à partir de photos prises lors de deux voyages d’une semaine chacun en Franche-Comté. Il ne concerne que le département du Doubs. Un autre, sur le département du Jura sera présenté ultérieurement.

Les commentaires accompagnant ce diaporama sont le résultat d’une recherche sur Internet. Ils ont été volontairement limités à une page chacun.

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Ludwig s’est effacé avec son duo si peu sympathique. Mais la vie continue au parc Pouille avec un nouveau témoin : Margaux. La plume est à toi, chère amie !!

Gudule

Du balcon d’un duplex situé tout en haut d’un immeuble à côté du Parc Pouille, un chat birman aux yeux couleur saphir observe la ville. Son nom est Faust. Selon sa maîtresse, une bourgeoise aux faux airs d’aristocrate, son pedigree remonte sur plusieurs générations, il ne mange que des croquettes au saumon et a même un « personal » toiletteur pour s’occuper de son pelage… Caché dans son sac, elle l’amène voir des conférences, des concerts, des spectacles, ce qui fait de lui, selon elle, un chat branché et savant.

Néanmoins, pour ses semblables, les autres félins du quartier, c’est une toute autre histoire. Ils le trouvent snobinard et bizarre et se demandent : « C’est quoi ce chat qui ne mange pas de souris, ne traîne pas avec les autres matous du coin et fuit les bagarres ? Une « poule mouillée », c’est sûr !  Mais cela, personne n’oserait lui dire en face. Car Faust a quand même deux amis de poids dans la communauté : d’un côté Minette, la chatte de rue au grand cœur, et de l’autre, Fantôme, un mystérieux chat qui hante la bande de Francis et domine le haut des arbres du parc la nuit, de la même façon que Francis fait la loi sur les allées et trottoirs.

Et ainsi tout allait bien pour Faust jusqu’au moment où ce satané virus est entré dans la vie de sa maîtresse. Quelle cruauté ! Elle, une dame de haut rang, obligée de jouer des coudes pour s’approvisionner et même de s’occuper toute seule de ses cheveux ! Heureusement, grâce à lui, elle pouvait se promener un peu autour du parc, et cela intéressait Faust au plus au point. Car, lors de ses sorties il avait l’espoir de rencontrer à nouveau celle qui a fait chavirer son cœur : Hulotte !

Elle était tellement gracieuse cette petite chatte…jolie, cultivée et raffinée, Minette disait qu’elle savait même écrire des poèmes…quand il la voyait, il miaulait, aguicheur, soulevait sa belle queue soyeuse, lui lançait des regards pénétrants avec ses yeux saphir, s’épanchait  à étaler sa vaste culture… Mais rien, aucune réaction, visiblement Hulotte n’était pas intéressée. Mais pourquoi ? Comme les autres, trouvait-elle qu’il était trop snob ? Ou peut-être quelqu’un d’autre habitait déjà son cœur ?

Hélas, ce soir-là il a eu une réponse à ses questions. De son balcon, il a entendu les aboiements du molosse, et ensuite il a vu sa chère Hulotte entrer dans le parc et grimper sur le marronnier, accompagnée par un autre chat. En les voyant ensemble, il a tout compris. C’était le chat de madame Huant qu’elle aimait ! Effondré, il a tourné le dos à la scène et est entré se coucher…sans savoir que la nuit lui réservait encore pas mal de surprises !

Écrit par Margaux

Suite => Épisode 20

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Au bord de l’étang d’Agnès DAGRENAT

Technique :  Pastel sec sur fond mouillé à l’alcool dilué

Dimension : 30cm x 40cm

« d’après une de mes photos (Creuse) »

Agnès Dagrenat

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Billets d’humeur et d’humour d’une confinée

Ils disent « pendant le confinement, continuez de faire du sport, bougez » Ce matin une musique entrainante à la radio, alors je danse, je bouge mon corps, mes bras, devant la porte fenêtre ouverte sur le balcon pour respirer un bon bol d’air. Soudain je suis interrompue . . .Qui crie Madame, madame ? C’est une dame à sa fenêtre dans l’immeuble en face. Je m’arrête – Moi ? – Oui, vous. Vous vous sentez bien ? – Oui, merci – Vous etes certaine ? Je vous vois vous débattre avec sans doute un malaise. Que vous arrive-t-il ? J’appelle les pompiers ? Bon, je file continuer ma danse . . . et d’autres dans la salle de bains. Pas de fenêtre, pas de vis à vis. J’ai tout de même une oreille qui traine prête à sursauter au moindre « pin-pon ». Ah ! La bienveillance de mes voisins peut parfois être un obstacle à mon bien-être . . .

Tous les « Billets d’humeur et d’humour d’une confinée » de Colette ICI

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Avec ces brins de muguets l’AAAHV vous souhaite beaucoup de bonheur.

JOYEUX PREMIER MAI !

LE MOIS DE MAI

IL EST REVENU LE JOLI MOIS DE MAI
AVEC LUI LE TEMPS DU MUGUET
AU REVOIR LES GIBOULÉES DE MARS
ADIEU LES CALANDES D’AVRIL

LES JONQUILLES COMMENCENT A DEFLEURIR
POUR LAISSER LAPLACE ACES JOLIES CLOCHETTES
LE SOLEIL EST ATTENDU PAR CES PETITES FLEURETTES
LEUR PARFUM DÉLICAT VA NOUS RAVIR.

CETTE FLEUR PORTE BONHEUR AUX AMOUREUX
LE PREMIER MAI, LE JOUR DU MUGUET
CHACUN DEVRAIT EN RECEVOIR UN BRIN
QUE CE SOIT DU MUGUET COMME DU BONHEUR .

Josette Vandas

 

 

 

 

une photo de ma composition avec les fleurs du jardin…

 « un peu de douceur en ce 1er Mai si particulier ».

Agnès Dagrenat

 

 

 

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Chacun sait que le chat a un ennemi héréditaire. Justement Ludwig connaît Bébert et son chien Adolf, un de ces couples bêtes et méchants dans lequel l’un ne vaut pas mieux que l’autre.

Prêtons-lui  la plume.

Gudule

Bébert habite au 6° au milieu de voisins qui le regardent de travers depuis qu’il a adopté un berger allemand nommé Adolf. Ainsi il a voulu montrer non pas qu’il était le plus fort, mais qu’il ne craignait plus les quolibets et les insultes des petits sauvageons du quartier. Avec son molosse, il est enfin quelqu’un ! Adolf est devenu agressif envers la race féline depuis le jour où il a avancé son museau vers un chat sournois qui de sa patte aux griffes acérées lui a transformé la truffe en une chose sanglante. Adolf est en guerre !!!

Comme tous les soirs, en sortant de l’immeuble, Bébert lui ordonne : « cherche » pour l’exciter car il sait que la plupart de ses voisins possèdent un chat. Adolf a déjà repéré dans la pénombre deux silhouettes suspectes et il attend avec impatience que son maître le libère pour sa course quotidienne ; Il va donner une leçon à ces minets. Lorsque le mousqueton le lâche, il s’élance vers ses deux cibles qui sont en train de se faire des câlins et émettent des miaouuuuuu impudiques. Je vais leur faire voir qui je suis, pense-t-il. Le chat de Mme Huant et sa compagne Hulotte voient  en même temps le justicier Adolf surgir sous la tonnelle, bavant de rage et ils détalent ensemble. Les deux chats savent comment échapper aux chiens, ces bâtards qui ne savent pas grimper aux arbres. On peut même dire qu’ils ont un sérieux entrainement vu le nombre important de Médor et Cie qui leur ont permis d’améliorer leurs performances. Ils savent que leur fuite les conduit vers la clôture dans laquelle se trouve un trou bloquant tout poursuivant. Ils se faufilent sous le grillage et un marronnier centenaire leur offre le salut.

Sauvés ! Ils sont au parc Pouillle.

Après avoir repris leur souffle et mis de l’ordre dans leurs idées, ils comprennent  qu’ils ne sont pas si mal que cela sur le marronnier.

Miaouuuuu, miaouuuuuuu !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Adolf, en aboyant sa hargne, jure que la prochaine fois, il fera preuve d’une stratégie plus rigoureuse. Puis, en pensant à son maître, il repart sachant ce qui l’attend.

Écrit par Ludwig

Suite => Épisode 19

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