Ah, les beaux yeux de Faust, que Hulotte a cru reconnaître sur Fantôme, le mystérieux «chat volant». Faust, Fantôme, qui sont-ils ? Quel est le lien qui les unit ? On ouvre une parenthèse pour vous raconter l’histoire de ces drôles de personnages de la saga « Le Chat de Madame Huant ».

La mère de Faust était une très belle chatte sacrée de Birmanie aux yeux bleu saphir, championne de plusieurs concours de beauté féline et cousine avec la chatte de Karl Lagerfeld.

Un bel été, une troupe d’artistes itinérants, avec leurs matous aventuriers et charmeurs, est passée aux alentours du lieu où elle et ses maîtres passaient leurs vacances. Escapades sur les plages désertes au son des vagues de la mer? Balades au clair de la lune avec le parfum de lavande dans l’air? Personne n’a rien vu ! Mais la portée de chatons qu’elle a mise au monde cette année-là, a été un tantinet bizarre : il y avait Faust, bien sûr. Lui, il était le portrait craché de sa mère. Mais les autres, surtout celui qui a été prénommé Francis, avaient des pelages aux couleurs assez inattendues chez les sacrés de Birmanie…

Les chatons grandissaient heureux et tranquilles. Pourtant le vent de l’aventure a soufflé et les 2 frères, Faust et Francis, se sont sauvés et embarqués clandestinement dans un cirque miteux de passage. Ils rêvaient de courir le monde. Les saltimbanques du cirque ont été ravis en découvrant ces 2 adorables fuyards providentiels : ils ont « embauché » Francis pour remplacer le lapin du magicien qui avait été mangé dans une époque de vaches maigres. Faust, à son tour, a été dressé pour faire des acrobaties et du trapèze.

Leurs vies de saltimbanque a été néanmoins riche d’enseignements: Faust a appris à rugir avec le lion, à se battre avec les tigrons… Francis, à son tour, a découvert la subtilité des arômes exotiques avec la chiromancienne, et a fait des stages intensifs au stand de tir.

Un jour, en revenant d’un tour en Belgique,  le cirque est arrivé à Vandoeuvre. Francis a fait la connaissance de Minette et en est tombé éperdument amoureux. Il a décidé alors d’y rester.

Faust a suivi son frère, mais pour une autre raison : il a entendu parler que dans cette ville il y avait des chats mythiques : le chat de Madame Huant qui avait volé la Joconde pour l’offrir à sa maîtresse ; Mouss, le chat noir, roi du domaine du Charmois; Minouche et le Chat Angora, immortalisés sur des magnifiques tableaux; Hulotte, la poétesse dont la beauté était chantée en vers et en prose ! « Excellent, s’est-il dit, voilà un endroit où les gens  savent reconnaître le talent et la noblesse que, nous, les Chats, possédons ! ». À vrai dire, son statut de star du cirque l’avait rendu légèrement mégalo…

Écrit par Margaux

Suite => Épisode 21b

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Ça y est !!! Comme j’ai été un peu plus raisonnable pour laisser guérir mes bobos, on vient de me relâcher chez moi, au Charmois. Je n’en crois pas mes yeux !

Vite, il faut que j’explore mon domaine à nouveau, pour vérifier que rien n’a changé et que tout est en place, après ces 6 longs mois de confinement.


Et tout le monde est content de me revoir en plus !
Michèle

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Minette s’était préparée, lentement, très concentrée et fière de maintenir tous ces matous en haleine, les yeux rivés sur elle :

« La chatte de Madame Granduc, Hulotte, est installée sur son coussin, près de la fenêtre de la salle à manger de ses maîtres, sa place privilégiée entre deux distractions passionnantes, l’une réelle, le spectacle du dehors, l’autre, virtuelle, le spectacle télévisé.

Ce jour-là elle regarde les mouvements de la rue, peu passante à cette heure-ci, lorsqu’elle voit un petit bonhomme la traverser allègrement, un paquet sous le bras.  » Drôle de petit bonhomme! » (réflexion de chatte!!)

Le lendemain, sous la caresse de son maître, elle l’entend annoncer : » La Joconde a été volée! »

Mais qui a volé la Joconde se demande alors Hulotte, la chatte de la copine de Madame Huant? »

Et elle commence son enquête.

Il était donc vers 10 heures ce matin là quand ce petit bonhomme, drôle de démarche, comme perché sur des béquilles, avait traversé la rue. Elle ne l’avait pas vu monter dans une voiture. L’énergumène s’était évaporé…Elle creuse sa cervelle, interroge ses vibrisses. Des heures et des jours passent à ce travail de recherche.

C’est alors que son maître, un soir, en lisant le journal, déclare : « On a retrouvé la Joconde chez une certaine Madame Huant… » Stupéfaction dans l’appartement!!

Mais, bien sûr, se dit alors Hulotte, ignorant la conversation autour d’elle, Madame Huant, qui vient régulièrement à la maison prendre le thé, se plaît à répéter : »Au Louvre, le tableau que je préfère est celui de la Joconde « . Et le chat de Madame Huant aime faire plaisir. C’était donc lui, déguisé en chat botté, qui avait commis le larcin! »

Et Minette d’ajouter, pensive et admirative, :  » Jusqu’où peut aller l’amour d’une bête!? »

Écrit par Bambou

Suite => Épisode 7

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Alors que le chat de Madame Huant était plongé dans un état comateux, Francis a annoncé à sa bande l’exploit de ce chat dont parlent tous les réseaux sociaux : un chat ayant déjoué la vigilance des gardes du Louvre et décroché, seul, la Joconde pour l’offrir à sa maîtresse. Francis, le caïd, sourit, perplexe, dans ses moustaches…

Minette, au courant de tous les bruits de la rue, lui avait affirmé que oui, c’était vrai, et qu’elle connaissait le chat, que la confidence lui avait été faite par une chatte digne de confiance.

– » Tu connais ce chat?  » avait rétorqué Francis, un peu suspicieux, un peu jaloux.
Mais il savait aussi la franchise de Minette et son regard ne la démentait pas.

–  » Dis-moi, Minette,tu sais où il habite? Faut-il qu’il soit déluré et costaud! J’aimerais bien le rencontrer, une belle recrue en perspective…Tu pourrais me guider un peu?

–  » Et bien! Regarde sur ce banc : ce chat, c’est lui!

Francis se laisse choir. Il n’en croit ni ses yeux, ni ses oreilles Quoi! çà alors! Ce minet qui ne résiste pas à deux brins d’herbe! Il va lui élever une statue au parc… et demander à Minette de tout lui raconter dans le détail.

Écrit par Bambou

Suite => Épisode 6b

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Dans la suite du thème « Arts et Sciences », Marie-Hélène Malbert-Colas nous a envoyé cette vidéo qui montre la beauté de l’univers, du macrocosme au microcosme.

Et comme dit la citation(*) « Ces jeux de correspondances laissent libre cours à l’émotion. La beauté des images, qui se répondent, est source de surprise, de rêve et d’émerveillement. De découvertes. De vertige. Alors, la science et l’art se confondent ». (cliquez sur l’image pour voir la vidéo)

 

(*) Quand l’art rencontre la science (2007) de Jean-Claude Ameisen

 

Voir aussi :

Art et Astronomie – Impressions célestes

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L’Art et la Science font-ils bon ménage ? Apparemment oui, car les scientifiques s’intéressent au fonctionnement du cerveau des artistes,  et ceux-ci, à leur tour,  s’inspirent des thèmes étudiés par la science (astronomie, botanique, etc.) lors de la création de leurs œuvres. Voici quelques conférences à ce sujet sur le site qui nous a été indiqué par Marie-Madeleine NAUDON :

Art et astronomie – Impressions célestes

Le cerveau artiste (Conférence – Spectacle)

Les chimistes enquêtent sur le monde de l’art

La couleur, des peintures rupestres à l’écran plat

En attendant de voir les conférences, on peut observer le travail d’une araignée en train de tisser sa toile. Intéressant et esthétique ! (Cliquez sur l’image ci-dessous pour voir l’animation)

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Bonjour,

Depuis tout ce temps, il faut que je vous raconte un peu mes exploits !

Au début du mois j’allais très bien, et on attendait l’ouverture du parc pour me relâcher au Charmois. Mais je ne sais pourquoi j’ai commencé à me gratter et reouvrir l’une des plaies de mes opérations précédentes. Donc à nouveau vétérinaire, pansement et collerette, au grand désespoir de mes maîtres ici.

Et depuis c’est la galère, car je ne garde jamais bien longtemps les nouveaux pansements, et je continue à me gratter… Donc on en est venu à la méthode radicale : un « body » complet très serré (joli certes) par dessus le pansement pour que je ne puisse plus toucher à ma plaie.

Mais bien sûr je ne l’ai pas supporté non plus et, exploit incroyable, pendant que mes maîtres étaient absents, j’ai réussi à m’en sortir. Ils n’en reviennent pas, et c’est le vétérinaire qui va faire une drôle de tête aussi – car bien sûr il faut que j’y retourne !

Et on ne sait plus comment faire tenir les pansements…

Michèle

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