Claustration de Katy DARQUE

Évaporation de Katy DARQUE

Technique : gouache

Format :10cm  x 18 cm

Technique : aquarelle

Format : 14cm x 16cm

Papier canson montval 300 gr

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Comme par enchantement, Hulotte adopte sans façon la laisse.

Et l’attelage, inhabituel dans notre ville, se met en route pour le parc, Madame Granduc ayant pris toutes les précautions (gants, masque) qui s’imposent.

Hulotte va devant, curieuse et pressée. Les grandes bâtisses, elle les a déjà vues sous divers angles dans ces promenades quotidiennes car c’est une voyageuse…

Peu de voitures, peu de monde, cela lui semble étrange. La police aurait-elle bloqué dans tout le pays les accès à certaines rues  pour piéger le voleur du tableau ?

Elle accélère le pas, suivie de l’œil vigilant de sa maîtresse qui tient bon la laisse.

Le parc est à une demi-heure de marche et elles arrivent à la grille…fermée. Le parc est fermé! Ce virus, sur lequel Hulotte s’est méprise est bien le maître du monde!

Madame Granduc, déçue, hésite. Faire demi-tour après tant de prise de risques et la satisfaction évidente de sa chatte! Elle décide de pousser la balade un peu plus loin jusqu’à une aire de verdure accessible. Là, elle s’assiéra un moment. Quelques mètres encore et  » Oh, surprise! « . Assise sur un banc avec son chat sur les genoux, Madame Huant…Elles ont à peine eu le temps de se saluer que le chat a sauté à terre et s’est réfugié entre les jambes de sa maîtresse. Hulotte a juste eu le temps d’entrevoir un regard énigmatique et une superbe fourrure et ce peu de temps a suffi à calmer toutes ses inquiétudes. Tandis que le chat, toujours tapi, regarde par cette fenêtre improvisée, elle tente d’attirer son attention.

Écrit par Bambou

Suite => Épisode 11
 
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« je m’amuse à faire de la peinture intuitive, donc pas des tableaux à
exposer mais de l’expression libre:

la 1ère peinture à l’aquarelle sur papier et la 2ème sur toile qui
évolue tous les jours jusqu’au jour où je repasserai du blanc pour tout
effacer.

….

Voilà, c’est ma manière d’exprimer certains ressentis, sans trop
réfléchir et sans chercher à faire une jolie toile.

Cela me fait passer du temps en lien avec ce qui se passe en ce moment. »

Lucie Jelen

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Marie-Madeleine Naudon nous propose de quoi entraîner nos neurones :

Enigme 1 :
Quel animal a été créé tel qu’il puisse trouver refuge en lui-même?
Enigme 2 :
La famille Durand a cinq enfants. La moitié sont des filles. Comment expliquer vous celà?

La réponse sera publiée bientôt.

Solution:

Enigme 1 : le chien (niche)
( D’autres solutions ont été proposées : l’escargot, l’homme….)
Je retiens l’anagramme.
Enigme 2 : impossible de « couper… » Ce sont toutes des filles! »
Pour la nouvelle, tant pis…

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Bouquet de pommier du Japon
de Françoise MICHEL
Bouquet de tulipes, giroflées et jacinthes
de Françoise MICHEL

…  » deux dessins que j’ai réalisés ces jours derniers à partir de plantes qui poussent autour de chez moi. Il y a un bouquet de pommier du Japon et un bouquet de tulipes, giroflées et jacinthes, les deux sont à l’aquarelle. »

Françoise Michel

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Image par Gerd Altmann de Pixabay

Bernadette Bréhat nous a envoyé ce défi :

Avis aux fans de littérature qui s’ennuient durant le confinement, ce jeu devrait vous plaire…
C’est sur les réseaux sociaux que nous avons vu passer ce jeu littéraire. Il consiste à retrouver les 30 noms d’auteurs et d’autrices cachés dans un texte sur le confinement.Voici le texte dans lequel vous devez chercher les noms :

Confiné, il racontait ce qu’il ferait, une fois libre, d’ici un mois, dans ces eaux-là.

Ce moment sensible si dur à surmonter… Mais les mots, lierre de la pensée, permettent de s’évader un moment, de laisser fuir ces maux passants.

Près de la fontaine dont les flots bercent l’oreille distraite, des oiseaux volent, terre, herbe et racines endormis. Les oiseaux sont là, souverains, beaux, jeunes encore.

Une tribu goguenarde qui boit l’eau et la bénédiction du soleil qui couvre leur air novice.

Le rabot de l’air ne les épuise pas : ils n’en font cas, mus par la douceur du jour.

Mus, c’est le mot, mais sans mouvement : ils se posent l’arbre vert ne bouge presque pas.

Du mât naturel, ils regardent au loin, plus ou moins anges, peu ou prou statues.Braves bêtes, la becquée te les rend grands mais où est le bec aujourd’hui.

Le héros poursuit son chemin rêvé. Les ronces ardentes frôlent ses pieds.

Il avance, doucement, cherchant une aide, blonde, brune, rousse, au hasard.

Il a beau voir toute cette splendeur, il ne s’y trompe pas.

Il a beau marcher par l’esprit, il ne bouge en réalité pas.

C’est la force des poètes : se promener sans mouvement, sans de grands efforts.

Voir la vie en beau malgré tout, malgré les épreuves.

L’esprit est une gare : y passent mille idées qui s’enfuient et nous entraînent.

Toujours l’art a gonflé cette voile humaine, cette force : tenir bon, jusqu’au prochain voyage.

On vous prévient que trouver les 30 noms d’auteur n’est pas aisé ! Vous trouverez donc les solutions sur la page Facebook PoPoésie. Bon amusement !

Solution :

 

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Billets d’humeur et d’humour d’une confinée

Ouf ! Je sors. Au bout de 8 jours pour faire les courses Euréka ! 8 jours c’est long et cette fois-ci j’ai décidé de prendre un caddie . . . et c’est la galère. Trop de monde? Attente ? Rayons vides ? Pas du tout. La galère s’appelle caddie « privé » Oui c’est « mon » caddie, offert par je ne sais plus quel catalogue et relégué au fond du placard. Jamais servi car . . . « ca fait vieux ». Et oui malgré mes 80 ans tout neufs, on a sa dignité ! A l’aller, pas de problème, il est pliant. Arrivée au super marché il faut le déplier. Galère ! Les roues ne veulent pas sortir. J’en ai une, mais l’autre est récalcitrante. Evidemment personne ne vient m’aider. Il faut respecter les distances. . . surtout avec une personne agée (moi, parait- il) et à risque (non, pas moi, sauf lorsque je flashe sur deux beaux yeux masculins, avec le masque on ne voit que les yeux)
Après avoir tenu mon caddie vide sur le bras je le pose pour y glisser mes premières courses . . . et la danse commence. On dirait qu’il a été remonté avec une clef. Il part à drolte, à gauche, se plie, se couche. La galère. Après vous connaissez cela. Vider le caddie sur le tapis et le re-remplir. La caissière est rapide, moi non. Elle me balance les courses n’importe comment. Elle est inconsciente ou quoi ? Je ne vais tout de meme pas mettre les fraises au fond. Ouf ! terminé. Enfin la porte de la liberté. Je suis dehors . Mon caddie tout heureux de sa première sortie se sent une ame folatre et il virevolte et pan dans les jambes et zou un croche-pied. Aie, une cote. Je tire, tire, j’ai l’impression de tirer un tombereau Pour le punir, arrivée chez moi je le laisse avec mes courses sur le balcon. Cela lui servira de lecon pour la prochaine fois. . . dans huit jours.

Colette Laville-Dereau

 

Bien le bonjour Je disais que dans le mot confiné il y a le mot fine, ce que je ne serai jamais puisque je mange toute la journée pour calmer mes angoisses et mon ennui. Mais c’est faux, car j’arrive bientot au bout de mes réserves de nourriture. Je vais donc etre obligée de me restreindre et me serrer la ceinture au propre comme au figuré. Ouf ! Mes « ouailles » de Gens de Plume ne vont pas me reconnaitre lors de notre prochaine réunion car je serai fine et légère comme une plume (Gens de Plume ah ! ah ! ah ! ) Attention : fermer la fenetre, je risque de m’envoler ! P.S : Tiens nous sommes le 1er avril . . . Poisson d’avril ? Suspense . . . jusqu’à la prochaine réunion . . .

Colette Laville-Dereau

 

There is no hurry, we shall get some day A.A.Milne ce qui en français donne : Il n’y a pas de hâte, nous y arriverons un jour (et moi je rajoute « à la fin du confinement » )

Colette Laville-Dereau

 

Hier à 20 h, comme tous les soirs, je suis allée sur le balcon pour applaudir tous les soignants, les remercier et après je suis vite rentrée me laver les mains. Mais pourquoi ? me direz vous. Tu n’as rien touché. Et si, car un moustique a choisi cet instant pour se mettre entre mes deux mains et se suicider. Alors dès fois que le chicongounya reviendrait il vaut mieux prendre ses précautions. Demain je mettrai des gants et j’ose espérer qu’une chauve-souris ne s’emmelera pas les pattes dans ma chevelure !

Colette Laville-Dereau

 

Dans confiné il y a le mot c. . . n et fine (j’enlève l’accent sur le e) C . . n (ne) je le suis à force de tourner en rond chez moi. Fine, je ne le serai jamais car pour m’occuper et calmer mes angoisses je mange, grignotte toute la journée, alors fine va se transformer en grosse comme un bibendom et con finé pour moi se transformera en . . . grosse c. . nne, ce qui est loin du mot confiné n’est ce pas ? Bon, je vais chercher un autre mot (à suivre . . )

Colette Laville-Dereau

 

Bizarrerie de la langue française : on nous recommande de ne pas faire la bise mais quand je vais prendre l’air sur le balcon la bise (le vent) me percute les joues.

– Bise, tu n’as pas le droit, respecte les consignes du gouvernement, laisse ta place à un doux alizé de printemps

Colette Laville-Dereau

 

Beaucoup de « petits jeunes » m’appellent et me donnent leur 06 Quel succès ! Je virevolte de Bonheur dans mon appartement . . Jusqu’à ce qu’un « petit jeune » me dise : « je vous considère comme ma grand mère, c’est pour ca que je viens prendre de vos nouvelles » Sa grand mère ? Oh là là Je m’effondre Que la chute est cruelle !

Colette Laville-Dereau

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Tous les « Billets d’humeur et d’humour d’une confinée » de Colette ICI

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Ce matin, au réveil de sa maîtresse, Hulotte se met à miauler, à se rouler à ses pieds, à minauder, à s’accrocher aux rideaux du salon, à gratter à la porte.

Madame Granduc écarquille les yeux. Qu’arrive-t-il à sa chatte si placide d’habitude? Elle lui ouvre la porte du dehors la sommant, d’un geste impérieux et agacé, de filer prendre l’air.

Mais Hulotte en a décidé autrement. Non seulement elle continue son manège, mais elle saute sur la table où Monsieur Granduc a disposé le petit déjeuner, renversant le lait sur la belle nappe brodée.

Madame Granduc se retient pour ne pas lui envoyer un bol d’eau sur le poil.

En ces circonstances, la pédagogie s’impose, pas d’épreuve de force! Madame Granduc agite la souris préférée mais Hulotte lui tourne le dos, méprisante. C’est alors que Monsieur Granduc intervient tendant une main bienveillante pour une caresse apaisante . Hulotte lui répond par un coup de griffe magistrale qui le laisse pantois.

Qu’envisager? Voir un psy? Ce n’est pas le moment. Prendre la voiture et faire un tour à la campagne, ce n’est pas le moment.

Alors, plus simplement, pourquoi ne pas sortir avec elle tenue en laisse, l’attestation de déplacement autorisant la sortie des animaux? L’emmener jusqu’au parc voisin situé à mi-chemin entre les appartements des deux amies! Ce regain d’intérêt pour elle la calmerait sans doute!

Écrit par Bambou

Suite => Épisode 10

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