Ouro Preto de Michel DAROUX

Technique: Huile sur toile
Dimensions: 27cm x 41 cm

« Vue panoramique sur le Centre de la ville de Ouro Preto, État de Minas
Gerais, Brésil

Située dans la région centrale de Minas Gerais, la ville d’Ouro Preto
rassemble la plus grande et la plus importante collection d’architecture
et d’art de la période coloniale de tout le Brésil. 13 églises de style
baroque sont érigées au milieu des maisons des XVIIe et XVIIIe siècles,
construites sur les pentes d’une région montagneuse. En raison de sa
taille et de sa conservation, Ouro Preto a été choisie comme site du
patrimoine mondial de l’UNESCO, en 1980.

 

Son origine remonte aux années 1690, avec la découverte d’or dans un lit
de ruisseau, fait qui a attiré des centaines de pionniers de São Paulo
et a enrichi la région pendant près d’un siècle. En apparence, c’étaient
des pierres à surface sombre; d’où le nom ouro preto (or noir).

 

La colonie a été fondée Vila Rica de Albuquerque, le 8 juillet 1711.
L’administration portugaise l’a reconnue, l’année suivante, sous le nom
simplifié de Vila Rica. Basée sur l’exploitation de l’or, la Vila a
atteint son apogée économique entre 1730 et 1765, avec une population
estimée à 25 mille habitants. Dès 1721 Vila Rica devient la première
capitale du Minas Gerais Elle change son nom pour Ouro Preto, en 1823,
et rest capitale jusqu’en 1897, lorsque le siège de l’État devient Belo
Horizonte. En 1933, le président de la République de l’époque, Getúlio
Vargas, lui accorde le titre de Cidade Monumento, littéralement Ville
Monument.

 

Ouro Preto comptait, en 2006, environ 69 000 habitants. »

Référence: mg.gov.br

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De belles images matinales pour contempler et s’inspirer envoyées par Marie-France Vestier.

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Hélas, la réalité rattrape Gudule…


La porte ! Mais quelle porte ? Une voix s’élève :« Votre attestation, s’il vous plait ? »Je sors le papier froissé de ma poche, en réprimant un bâillement.« Vous êtes en règle. Mais il ne faut pas stationner sur ce mur. »Le premier agent s’éloigne, le second me fait un clin d’œil bienveillant, rejoint son collègue : » C’est bizarre. C’est la troisième fois cette semaine que quelqu’un dort, perché sur le petit mur en face de la librairie. »

Bizarre, vous avez dit bizarre, comme c’est bizarre !

La librairie !!!…La librairie ???… C’est vrai, je suis en face de cette librairie abandonnée à laquelle je ne prête plus attention depuis longtemps. La peinture est si écaillée qu’il faut deviner les caractères de l’enseigne. Mais c’était bien une librairie. Les volets sont disjoints, exhibant les blessures infligées par les visiteurs indélicats. Les lambeaux de l’affiche d’un concert dansent encore, presque éthérés dans la brise d’automne ; on devine à peine une liste de candidats à une élection oubliée et l’avis de recherche d’un chat dont ne subsiste plus que la photo délavée. Heureusement qu’éclate le message subliminal : N…e ta m..e, pour réveiller en gros caractères noirs ces traces quelque peu moroses du passé.

Je descends du mur et je reprends mon sac, il est si lourd que j’ai fait une petite pause, mais il faut que je rentre chez moi. Quelle idée d’avoir acheté ce sac de pommes de terre en promotion ?

J’ai un peu mal à la tête en ayant la sensation diffuse d’avoir fait un rêve étrange. Mais je ne me souviens plus de rien. La rue est presque déserte. Quelques feuilles mortes glissent lentement sur le trottoir avant de venir mourir dans le caniveau. Le ciel est bleu, de ce bleu embrumé par l’automne. De temps à autre passe un voile plus épais, très vite gommé. En fait, le ciel est vide, totalement vide, sans vie, sans âme. Les grues sont-elles passées cette année ? Je ne les ai pas entendues.

Et je continue à marcher, voûtée. Le sac de pommes de terre est lourd, mais je l’ai déjà dit……

FIN

Gudule

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